Il y a encore quelques semaines, Olivier Verdon incarnait l’autorité et la stabilité de Ludogorets, brassard au bras. Aujourd’hui, l’international béninois semble relégué à un rôle secondaire, enchaînant les matchs sur le banc ou en tribune.
Le 30 juillet, Verdon portait encore le brassard de capitaine. Quelques jours plus tard, son nom disparaissait des feuilles de match. Le tournant s’opère le 12 août, après l’élimination douloureuse en qualifications de Ligue des Champions contre Ferencváros. Depuis, cinq rencontres se sont disputées sans lui, entre absences du groupe et simples présences sur le banc.
Pourtant, son début de saison ne laissait rien présager de tel : quatre titularisations lors des quatre premières journées, trois fois 90 minutes pleines et une sortie à la mi-temps. Preuve d’une confiance initiale, soudainement envolée avec le changement d’entraîneur et une dynamique collective perturbée.
Retour timide en Ligue Europa
Après plus d’un mois de silence, Verdon a enfin refoulé la pelouse. Entré à la 88ᵉ minute en Ligue Europa face à Malmö FF, il a participé au succès 2-1 à l’extérieur de Ludogorets. Une réapparition tardive, presque symbolique, qui soulève des interrogations sur son avenir immédiat au sein du club.
Est-ce un simple choix tactique, la conséquence d’une concurrence accrue, ou un problème interne plus profond ? Quoi qu’il en soit, la situation d’un cadre récemment capitaine illustre la fragilité des statuts dans un club en quête de stabilité et qui a pourtant remporté les quatorze dernières éditions du championnat de Bulgarie.
