Italie Foot : À la veille du choc face à l’AC Milan, l’entraîneur de l’AS Roma, Gian Piero Gasperini, a fait le point sur l’état de son effectif et ses options offensives. Le technicien italien se veut concentré sur la performance collective plutôt que sur la course au titre.
Pas question de parler de Scudetto. Pour Gian Piero Gasperini, la course au titre n’est pas à l’ordre du jour. Il préfère se concentrer sur chaque match. « Je ne veux pas participer aux discussions sur le Scudetto ou la Ligue des champions. Nous voulons simplement bien aborder le match contre Milan. Inter et Naples sont les favoris, mais notre objectif est de nous tester face à une grande équipe », a-t-il souligné. L’AS Roma, actuellement co-leader du championnat avec Naples, affiche un début de saison solide, mais son entraîneur préfère insister sur la construction progressive du collectif.
Gian Piero Gasperini fait le point de son groupe
Gasperini a confirmé l’indisponibilité de son attaquant Evan Ferguson, sorti sur blessure lors de la victoire 2-1 contre Parme en milieu de semaine. « Ferguson souffre d’une entorse à la cheville et sera absent une à deux semaines », a indiqué l’entraîneur romain.
L’Irlandais devrait donc manquer le déplacement à San Siro. En revanche, les nouvelles sont plus rassurantes pour Dovbyk, en nette amélioration, tandis que Leon Bailey poursuit sa montée en puissance après une longue période d’inactivité.
Face à un Milan porté par un Luka Modric en grande forme, Gasperini n’exclut pas de repositionner Bryan Cristante plus haut sur le terrain. « Cela correspond à notre style de jeu. Cristante peut évoluer plus en avant, tout comme Pellegrini, qui s’est déjà montré à l’aise à ce poste », a-t-il expliqué. Le coach estime cependant que l’essentiel sera de se concentrer sur le plan de jeu romain plutôt que de chercher à neutraliser le milieu croate.
Une attaque en rotation permanente
Gasperini a également justifié les nombreux changements opérés en attaque depuis le début de la saison. « Nous avons marqué avec plusieurs joueurs différents, c’est la preuve que l’équipe sait créer et partager les responsabilités. Au début, Dybala et Bailey n’étaient pas disponibles. J’ai voulu d’abord solidifier la base avant d’intégrer les autres », a-t-il précisé.
Même s’il avoue ne pas apprécier le système des cinq remplacements, Gasperini reconnaît qu’il s’y est adapté. « C’est un autre football. Il n’y a plus vraiment de fatigue en fin de match, mais j’utilise toujours mes cinq changements ».
En déplacement à San Siro, la Roma devra confirmer sa solidité face à un Milan ambitieux et porté par son public. Gasperini, lui, reste fidèle à sa méthode : humilité, cohérence et exigence collective.






