L’entraîneur brésilien, Marcos Paqueta, fraîchement vainqueur de la Coupe d’Algérie, ne poursuivra pas l’aventure avec le CR Belouizdad.
Il faut dire que la déclaration du président de Madar, Charaf-Eddine Amara, juste après la finale semble avoir été comprise par le technicien brésilien, qui aurait accentué les pourparlers avec l’AS FAR Rabat. En effet, la direction de l’équipe marocaine était en pourparlers avec l’entraîneur brésilien du CR Belouizdad pour lui offrir le poste de coach de l’équipe. Paqueta a été choisi pour trois raisons, la plus importante étant qu’il a de l’expérience. Le fait que Marcos Paqueta possède un bon palmarès de titres, dont le plus récent est celui de la Coupe d’Algérie, a joué un rôle dans le choix. On s’attend à ce que l’information soit annoncée dans les prochaines heures et sa nomination au poste de directeur technique de l’équipe des FAR soit officielle.
Paqueta aurait tout conclu avec l’AS FAR Rabat
De son côté, la direction du CRB n’a pas discuté avec le technicien, ce qui va le pousser à accepter l’offre de la formation marocaine. Ayant pris la décision de chercher un nouvel entraîneur, la direction du Chabab a placé le Français Patrice Carteron, ancien entraîneur de plusieurs clubs africains, en tête de liste des candidats pour diriger les Rouge et Blanc la saison prochaine. Il faut dire que les dirigeants du CRB ont établi une short-list, qui comprenait 3 entraîneurs étrangers lors des discussions qui ont réuni Mehdi Rabhi, président du club, et les responsables de la direction de la société Madar, propriétaire du CR Belouizdad. Il y a une forte tendance pour essayer de ramener Patrice Carteron pour plusieurs raisons majeures.
Le salaire du Français, un obstacle !
La première pour sa grande expérience sur le continent africain et ses titres remportés avec TP Mazembe et Zamalek. La seconde réside dans la gestion de la mentalité du joueur arabe et de son travail en Égypte depuis plusieurs années, et la troisième consiste dans sa capacité à développer l’aspect tactique de la performance des joueurs. Cependant, il subsiste un gros problème, à savoir les exigences financières élevées du technicien, qui demande 100 000 euros par mois, ce qui a été à l’origine de l’échec de ses négociations avec plusieurs clubs algériens, notamment l’USM Alger.