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Jeunes catégories – Algérie : Tournois de Montaigu, de Toulon, et d’autres … les jeunes Verts sont aux abonnés absents

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Ces dernières années, des sélections jeunes ont eu à participer à des tournois internationaux de renom, une façon de jauger le niveau d’ensemble, mais pas cette année. Est-ce une orientation ou une régression ?

L’instabilité chronique que vit depuis trois ans la Fédération algérienne de football, et dans son sillage la Direction technique nationale (DTN), semble impacter sérieusement le travail qui devrait se faire au niveau des jeunes catégories, dont la vitrine sont les sélections.

A 48 heures du coup d’envoi du tournoi de la catégorie U17 (joueurs nés en 2007 – 2008) de l’Union nord-africaine de football (UNAF) que doit abriter Alger (du 16 au 27 avril), d’aucun s’interroge sur la constitution et la préparation de la sélection nationale qui ont pris un grand retard à travers l’opération de prospection (organisation de plateaux régionaux) et des regroupements dans la perspective de faire bonne figure dans ce tournoi.

Un tournoi, faut-il le rappeler, est une sorte de répétition à celui plus important, car qualificatif celui-là pour la prochaine CAN TotalEnergies de cette catégorie et qui aura lieu au Maroc du 10 au 19 novembre prochains.

Outre le retard pris pour préparer les sélections de jeunes (filles et garçons), la DTN roule au tarif minimum puisqu’aucune de ces sélections ne participe à d’autres tournois aussi relevés, en dehors des rendez-vous de l’UNAF, afin de permettre aux jeunes footballeurs de se frotter et à progresser en croisant d’autres nations, du continent africain mais aussi d’autres continents.

Il y a deux – trois ans, la fédération avait pris les bonnes initiatives d’inscrire nos sélections jeunes à au moins deux tournois réputés, celui de Montaigu, appelé également le ‘’Mondial des Minimes’’, ouvert à la catégorie des U16 auquel l’Algérie n’a pas participé en 2021 à cause de la pandémie de la Covid-19 et en 2022 pour n’avoir pas confirmé sa participation dans un groupe qui comprenait l’Espagne, la Russie, le Japon ; ou bien celui de Toulon, baptisé Maurice Revello où la sélection U23 avait pris part en 2022 aux côtés du Japon, la Colombie, les Comores et l’Indonésie

Depuis, nos sélections ont disparu des radars, au moment où les autres nations sont inscrites régulièrement, d’où la différence de niveau et aussi le recours à des joueurs formés à l’étranger, plus particulièrement dans le vivier français.

C’est donc naturellement que nombreux observateurs s’attendaient à voir nos sélections alignées régulièrement pour se mesurer au plus haut niveau, comme l’ont d’ailleurs souhaité les organisateurs qui voient toujours dans le football algérien un véritable potentiel et explique également les courriers-invitations transmis à la fédération.

Sauf que, ni les sollicitations des organisateurs et ni les vœux des techniciens et des joueurs n’ont trouvé de l’écoute auprès de la fédération. De quoi s’interroger sur les motivations de l’actuelle direction technique nationale (DTN) de ne pas inscrire les sélections jeunes dans différents tournois internationaux de renom pour leur permettre de progresser et de tester le travail réalisé, si travail il y a bien évidemment.

La sélection U17, drivé par un staff récemment installé avec à sa tête Aziz Lahoussine, n’a eu droit qu’à un petit stage de cinq jours au cours duquel elle a disputé deux matchs contre des formations locales, avant d’aller se mesurer à ses adversaires de l’UNAF (Maroc, Tunisie, Egypte et Libye).

Est-ce la peur de prendre part à ce genre de rendez-vous et de se faire ramasser, connaissant l’environnement impitoyable de notre football ou bien veut-on faire des économies de bout de chandelle sur le dos de gamins qui n’attendent que ce genre d’événement pour exprimer leur talent ? Pour bon nombre d’observateurs, l’instabilité qui règne au sein de la fédération et l’abandon, par l’équipe actuelle, de tout modèle de formation qu’il soit académique ou autre, sont les raisons de cet état de fait.

De plus, la sérénité et la présence d’une stratégie inscrite sur la durée sont des conditions fondamentales pour asseoir un véritable travail de fond chez les jeunes catégories, et non pas s’attacher aux résultats des matchs pour tout effacer et recommencer à zéro.

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