Algérie Foot : L’ex-président de la Fédération algérienne de football (FAF), Amara Charaf-eddine est revenu à la charge suite à la décision de la fédération de l’exclure de l’assemblée générale.
On l’écrivait dans ses mêmes colonnes, il y a quelques jours, que l’ancien président de la Fédération algérienne de football et patron du groupe Madar, Amara Charaf-eddine, n’allait pas se laisser faire suite à la décision prise justement par la fédération, présidée par Walid Sadi, de l’exclure de l’assemblée générale.
D’ailleurs, Charaf-eddine n’a pas pu prendre part à la dernière assemblée générale ordinaire (AGO) de l’exercice 2023 qui s’est déroulée le 25 mai 2024 au Cercle national de l’armée de Beni Messous, à Alger. Pourtant, l’intéressé avait assisté à l’assemblée générale ordinaire (AGO) d’avant, celui de l’exercice 2022, le 26 juin 2022, du temps de Djahid Zefizef, mais également à l’assemblée générale élective (AGE) du 21 septembre 2023 qui a intronisé Walid Sadi.
Le hic, c’est que ni Charaf-eddine et ni Zefizef n’ont reçu une notification leur signifiant cette décision prise par la fédération, d’où la réaction du patron du groupe Madar de saisir l’instance fédérale afin d’exiger un document officiel à ce sujet ainsi que son ancrage juridique.
Pour la FAF, cette décision est motivée par le fait que Charaf-eddine est démissionnaire de son poste de président le 31 mars 2022, démission entérinée ensuite lors de l’assemblée générale ordinaire de l’exercice 2021 tenue le 16 juin 2022. Or, selon des spécialistes juridiques il y a nuance entre la démission du poste de président et celle de membre de l’assemblée générale, ce qui signifie qu’en leur qualité d’anciens présidents, Charaf-eddine et Zefizef devraient conserver leur statut de membre de l’assemblée générale.
Le premier responsable du CR Belouizdad n’a en tous les cas pas digéré cette façon peu élégante d’être traité ni les méthodes utilisées par la fédération, ce qui a d’ailleurs suscité ce fameux post sur son compte personnel : ‘’Pas de gloire pour celui qui se met debout devant les ruines pour contempler l’immensité de la destruction et des abus qu’il a engendré’’.
En d’autres termes, si l’on croit bien certaines sources, Charaf-eddine serait sur le point d’entamer une procédure pour recouvrer ses droits et cela doit passer par un document de la fédération, si bien sûr cette dernière daigne le lui remettre. Auquel cas, son cabinet d’avocat se chargera d’entreprendre toutes les démarches nécessaires, ce qui mettra certainement à mal la fédération qui aurait pu faire l’impasse sur ce genre de situation peu enviable.
