Ronwen Williams a ajouté sa voix à ceux qui ne croient pas que les Mamelodi Sundowns obtiennent le crédit qu’ils méritent pour leur performance record cette saison.
Les Brésiliens sont invaincus depuis 18 matches de championnat. Le match nul 1-1 contre SuperSport United a prolongé leur séquence d’invincibilité à un record de 42 matchs en Premiership. Avec 12 matchs à jouer en championnat, il est difficile de voir qui empêchera la machine jaune bien huilée de remporter un septième titre consécutif de champion d’Afrique du Sud. Les champions en titre ont 13 points d’avance sur les Orlando Pirates, deuxièmes, et ils ont deux matchs en retard sur leurs rivaux.
« C’est (PSL) très compétitif et nous pouvons le voir, mais je ne pense pas que les gens nous accordent du crédit pour tout ce que nous faisons et la façon dont nous jouons. Jouer tous les trois jours dans toutes ces différentes compétitions et bien réussir n’est pas facile. Les gens pensent que nous achetons les meilleurs joueurs et que nous devrions automatiquement être les meilleurs, mais ce n’est pas le cas. Nous travaillons énormément sur le terrain et dans la salle de réunion. Nous faisons tellement d’analyses et tellement de corrections pour chaque match », a déclaré Ronwen Williams.
« Ce n’est pas une question de nom »
« Même à l’entraînement, nous faisons des corrections et c’est ce qui fait de nous ce que nous sommes. Ce n’est pas une question de noms, car lors du dernier match que nous avons joué, je pense que j’ai eu environ huit corrections à faire mais les gens ne le verront pas. Ils ne voient que les arrêts que je fais et le jeu de préparation », a poursuivi le gardien de but.
Le travail, l’arme puissante des Masandawana
Ronwen Williams ajoute ensuite que le travail qui se fait en coulisses est peut-être leur arme la plus puissante. « Nous mettons tellement l’accent sur le fait d’être les meilleurs possibles et nous sommes très durs avec nous-mêmes parce que nous voulons être les meilleurs dans tout ce que nous faisons. Nous savons que parfois c’est impossible, mais nous nous efforçons tellement d’être proches de la perfection, mais les gens ne nous accordent pas de crédit », poursuit-il .
