Qu’est-ce qu’on n’a pas dit sur l’ancien sélectionneur des Verts, Djamel Belmadi, et sur ses absences au Centre technique national de Sidi Moussa en dehors des dates FIFA. Son remplaçant Vladimir Petkovic, ne déroge pas à la règle, malgré les promesses de la FAF.
En réalité, c’est un faux-sujet que l’on suscite, mais on est tenté de le faire, tant l’hypocrisie et la méchanceté gratuite étaient à leur summum lorsqu’il s’agissait de l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Djamel Belmadi.
Combien de fois n’a-t-on pas entendu des pseudo-consultants et autres journaleux de pacotille, disserter sur la non-présence du sélectionneur national en dehors des stages, liés, faut-il le rappeler, aux fenêtres internationales de la FIFA. A leurs yeux, le coach des Verts devait séjourner les trois-quarts de temps en Algérie ; il devait superviser régulièrement les joueurs locaux ; il devait surveiller le gazon et veiller sur le déroulement des travaux d’entretien de l’herbe ; comme il devait faire la tournée des stades de compétition pour vanter les belles pelouses et se réunir avec tout le monde pour échanger et être au courant de ce qui touche de près ou de loin la vie de la sélection.
Eh bien, avec la venue de Vladimir Petkovic, la fédération algérienne de football avait annoncé que les choses allaient changer. Evidemment, durant les premiers mois, la fédé a tenté de combler l’agenda du nouveau sélectionneur en lui faisant faire la fameuse tournée des clubs de la Ligue 1 – pour on ne sait quel(s) objectif(s) -, puis celle des musées, des monuments et sites historiques, et celle des popotes pour goûter aux bons plats algériens.
Mais voilà, depuis le dernier stage du mois de juin, Vladimir Petkovic n’a montré le nez qu’une seule fois, c’était en coup de vent lors de la finale de la Coupe d’Algérie qui s’est déroulée le 5 juillet dernier.
Depuis, le coach est certainement chez lui, profitant de sa vie de famille, allant peut-être en vacances quelque part et suivant, certainement, en ce moment les péripéties des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Naturellement, il doit également travailler et préparer, avec ses adjoints et membres de son staff, le prochain stage de la sélection qui débutera dans moins d’un mois, avec comme échéance l’entrée en matière dans les éliminatoires de la CAN TotalEnergies, prévue en décembre 2025 et janvier 2026 au Maroc.
Le technicien suisse doit plancher bien évidemment sur la liste des joueurs qu’il convoquera sur la liste élargie, avant celle définitive qui interviendra à quelques jours seulement du stage qui, lui, débutera le lundi 2 septembre. Deux matchs sont déjà au programme des Verts dans leur groupe E : la Guinée Equatoriale, à Oran le 4 de ce même mois, et deux jours après, soit le 6 septembre, face au Libéria à Monrovia.
L’exercice sera donc délicat, surtout en cette période de l’année où les joueurs sont en pleine préparation d’avant-saison et où les jambes ne sont pas souvent encore bien engourdies, nonobstant la différence de préparation entre les joueurs par rapport au calendrier de reprise de leurs clubs respectifs. Sans oublier les cas de blessures, comme c’est le cas de Mohamed Amine Amoura qui est déjà mis au repos pour plusieurs jours par son nouveau club, le VFL Wolfsburg (Allemagne), ou bien les indécisions, tel le cas Nabil Bentaleb (Lille LOSC), victime d’un malaise cardiaque en juin dernier et dont le retour à la compétition n’est toujours pas certain pour l’instant.
A tous ces tracas, peuvent s’ajouter les cas de certains joueurs sur lesquels le point d’interrogation est suspendu au-dessus de la tête, à l’image de Riyad Mahrez dont l’avenir en sélection n’est toujours pas clair ou bien Youcef Belaïli, qui vient de s’engager avec l’ES Tunis, appelé à jouer sur tous les fronts et donc condamné à être performant.
Blague à part, car le ridicule ne tue heureusement pas, que Petkovic soit à Sidi Moussa ou ailleurs, le plus important c’est que le travail doit être bien fait pour assurer les bons résultats et remettre la machine équipe nationale sur les rails de la performance.