JO Boxe : La boxeuse nigériane Cynthia Ogunsemilore ne prendra finalement pas part aux Jeux Olympiques Paris 2024 suite à sa suspension de la part de l’Agence de contrôles internationale (ITA).
Encore un cas de dopage aux Jeux Olympiques 2024 ! Cette fois-ci, c’est la boxeuse nigériane Cynthia Ogunsemilore qui se retrouve sous coup de suspension pour infraction aux règles antidopage. Une information confirmée à travers un communiqué rendu public par l’ITA.
« Un échantillon prélevé sur la boxeuse Cynthia Temitayo Ogunsemilore a produit un résultat d’analyse anormale sur une substance interdite spécifiée, le furosémide (classé en catégorie S5 des diurétiques et agents masquants selon la liste des produits interdits de l’Agence mondiale antidopage (AMA) », peut-on lire dans le communiqué.
« L’athlète a été notifiée de cette affaire et a été suspendue à titre provisoire jusqu’au règlement de ce dossier conformément au code antidopage mondial et aux règles antidopage du CIO s’appliquant aux Jeux de Paris-2024. Cela signifie que cette athlète est interdite de compétition, d’entraînement ou de participation à toute activité durant les Jeux olympiques de Paris 2024 », ajoute la même source.
Cynthia Ogunsemilore peut faire appel
L’échantillon a été pris hors compétition jeudi 25 juillet à Paris, la veille de la cérémonie d’ouverture et le résultat « a été signalé par le laboratoire parisien accrédité par l’Agence mondiale antidopage le 27 juillet 2024 ». Cynthia Ogunsemilore a le droit de faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) avec notamment la possibilité de demander d’examiner l’échantillon B.
La Nigériane était attendue ce lundi 29 juillet pour faire ses débuts dans la catégorie des -60 kg face à un adversaire à déterminer (8e de finale), mais la boxeuse de 22 ans ne sera pas en mesure d’honorer le drapeau de son pays, étant sous coup de suspension.
La volleyeuse dominicaine Lisvel Eve Mejia, testée positive au furosémide (diurétique) lors de la dernière Ligue des nations, le judoka irakien Sajjad Sehen, testé positif à des substances anabolisantes interdites (méthandiénone et boldénone) et le lutteur tunisien Amine Guenichi, ayant utilisé des produits dopants, ont été également suspendus ces derniers jours.