Le président de la Fédération Camerounaise de Football comparaît ce jour face au Jury disciplinaire de la CAF, en raison suite à l’enquête ouverte contre lui en Août dernier relativement aux plaintes de plusieurs acteurs du Football: voici ce que risque Samuel Eto’o face au jury présidé par un sénégalais.
Le sort de Samuel Eto’o est entre les mains de la CAF, et singulièrement de son jury disciplinaire. L’ancien international camerounais va répondre à une enquête ouverte à son encontre pour trucage de match, favoritisme et partenariat avec une société de pari sportif. Voici les membres du jury disciplinaire qui va auditionner le président de la FECAFOOT
- Président : Ousmane Kane (Sénégalais)
- Vice-président: Jane Njeri Onyango (Kenyan)
- Membre: Norman Arendse (Sud Africain)
- Membre: Mohamed Mostafa El-
Mashta (Égyptien) - Membre : Djonfoune Golbassia
Felix (Tchadien) - Membre : Patrick Shale (Lesotho)
- Membre: Douma Ibrahim Issaka (Nigerien)
- Membre : Ruth Kisaakye (Ougandais)
- Membre: Drucil Taylor (Sierra-léonien)
Que risque Samuel Eto’o ?
Si sa responsabilité est engagée dans les questions de trucages de matchs, Samuel Eto’o risque gros. L’article 154 du Code disciplinaire prévoit que: « Toute personne qui conspire pour fausser le résultat d’un match d’une manière incompatible avec l’éthique sportive sera sanctionnée d’une suspension de match et d’une amende minimale de dix mille USD (10 000$). L’instance juridique prononcera également une interdiction d’exercer toute activité liée au football : dans les cas graves, cette sanction s’appliquera à vie. ».
En outre, dans l’article l’article 20 alinéa 1 du code disciplinaire de la FIFA il est prévu que: « Toute personne qui influence ou manipule illégalement – directement ou indirectement, par exécution ou omission d’un acte – le déroulement, le résultat ou tout autre aspect d’un match et/ou d’une compétition – ou qui conspire ou tente de le faire par quelque moyen que ce soit – est sanctionnée d’une interdiction d’au moins cinq ans d’exercer toute activité relative au football, ainsi que d’une amende d’au moins CHF 100 000. Dans les cas graves, l’interdiction d’exercer toute activité relative au football est prononcée pour une durée plus longue voire à vie ».
Ainsi, le président de la fédération Camerounaise de football risque donc gros, si l’on réussit notamment à démonstrer que la conversation entre le président du club champion du Cameroun 2024, Victoria United et lui, étaient de nature à favoriser la manipulation des résultats des rencontres ayant conduit ledit club au sacre.