Plus d’une semaine déjà après la fin du dernier rassemblement émaillé de scènes déplorables, la situation de l’encadrement technique des Lions Indomptables n’a toujours pas évolué : l’équipe du Cameroun a toujours deux staff techniques à sa tête.
Jusqu’ici, rien n’a changé ! L’équipe nationale de football du Cameroun a toujours à sa tête le belge Marc Brys, mais avec deux staffs dont l’un nommé par le Ministère des sports et l’autre par la fédération Camerounaise de football. Lors des deux précédentes rencontres face au Cap-Vert et l’Angola, le football camerounais s’était transformé en véritable risée planétaire du fait de la coexistence de deux staffs techniques. Le triste spectacle s’était déporté jusqu’à Luanda en Angola où la très pléthorique délégation camerounaise s’était retrouvée à l’hôtel sans chambres à coucher pour plusieurs de ses membres. Si sur le terrain les joueurs ont réussi à assurer l’essentiel en récoltant 4 points en deux rencontres, il est désormais urgent que les dirigeants se décident sur qui du staff du Minsep et de la fédération doit accompagner Marc Brys et ses assistants pour les deux prochaines années à la tête des Lions Indomptables.
L’urgence d’un consensus !
À l’aube de plusieurs rendez-vous importants, notamment les premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations en septembre prochain, il est important pour les dirigeants camerounais d’offrir à Marc Brys des conditions propices à la mise sur pied de son projet, à travers un environnement de travail plus apaisé. En conférence de presse d’après match de la victoire 4-1 face au Cap-Vert à Yaoundé, le technicien belge disait déjà être lassé par ces interminables querelles. Il fallait préparer l’équipe et faire les entraînements avec un staff technique et administratif, puis le jour du match, être assis sur le banc avec un autre staff technique et administratif: de l’inédit dans l’histoire du football mondial. Difficile cependant dans ces conditions d’être efficace, d’où l’urgence d’une entente, d’une paix des braves, d’un consensus entre le ministère des sports et la fédération.
Même si les positions des uns et des autres semblent avoir atteint le point de non retour, et qu’une certaine radicalité est désormais perceptible, les égos individuels ne devraient pas prendre le dessus sur l’intérêt général, l’intérêt suprême de l’équipe nationale, du football camerounais et même du Cameroun, ce Cameroun dont l’image et la réputation ont plus que jamais été traînées dans la boue par ses propres enfants, à travers ce conflit.