Au terme des récents affrontements lors des Journées FIFA, l’équipe nationale du Maroc a présenté un bilan honorable. Cependant, une question cruciale persiste : la paire monstrueuse composée de Brahim Diaz et de Hakim Ziyech est-elle véritablement complémentaire sur le terrain ?
Alignés conjointement lors des rencontres contre l’Angola et la Mauritanie, Diaz et Ziyech, tous deux meneurs de jeu, semblaient destinés à infliger des dommages considérables à leurs adversaires. Cependant, les attentes placées en eux sont restées largement insatisfaites.
Le constat a été flagrant, notamment lors du récent affrontement contre la Mauritanie où le match s’est soldé par un triste nul (0-0). L’organisation tactique a paru déséquilibrée, avec Ziyech évoluant sur le côté droit et Diaz dans une position plus centrale. Cette configuration a souvent entraîné une superposition de leurs actions, réduisant ainsi leur efficacité collective. La sortie du joueur de Galatasaray en seconde période a clairement redistribué les cartes avec un Diaz a l’aise sur le côté droit aussi percutant que dangereux dans le camp adverse.
Walid Regragui devrait-il sacrifier l’un d’entre eux ?
Il est désormais impératif pour le sélectionneur marocain, Walid Regragui, de résoudre cette énigme tactique. Doit-il sacrifier l’un des deux joueurs au profit de l’autre ? Cette décision délicate pourrait perturber l’équilibre de l’équipe, étant donné l’importance cruciale de ces deux talents sur le terrain.
La recherche d’un schéma de jeu permettant d’exploiter pleinement les compétences de Diaz et Ziyech apparaît comme une alternative séduisante. Toutefois, cela nécessitera une réflexion approfondie et une analyse minutieuse des forces et des faiblesses de chaque joueur.
En attendant les prochaines échéances de juin, où le Maroc affrontera la Zambie et le Congo, Walid Regragui devra trouver la formule magique pour maximiser le potentiel de son équipe. La question demeure : la paire Diaz-Ziyech peut-elle véritablement s’harmoniser sur le terrain, ou devra-t-on envisager des ajustements plus radicaux ? L’avenir des Lions de l’Atlas repose en partie sur cette réponse.
