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CAN 2023 – Algérie : L’affaire Mediapro et la VAR avare de Bouaké

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Aujourd’hui que les lampions de la CAN TotalEnergies – Côte d’Ivoire se sont éteints et avec un peu de recul, certains scrutateurs avertis s’interrogent toujours sur cette VAR qui a fonctionné pour toutes les sélections, sauf pour …. l’Algérie apparemment !

La colère des dirigeants de la CAF lors de la finale de la Coupe de la CAF

La Fédération algérienne de football (FAF) semble aujourd’hui isolée plus que jamais des centres décisionnels de la Confédération africaine de football (CAF). L’instance faitière paye, selon certains observateurs, ses récentes réactions et prises de position qui, en l’espace de quelques mois, est passée d’une pôle position à une instance non grata. En effet, après un CHAN 2022 et une CAN U17 bien réussis durant le premier semestre 2023 et deux dossiers de candidature déposés pour l’organisation des CANs 2025 et 2027, tout le monde pensait qu’entre la FAF, présidée alors par Djahid Zefizef, et la CAF du Dr Patrice Motsepe, c’était vraiment le début d’une longue et véritable idylle. Sauf que l’affaire Mediapro, intervenue la veille de la finale-retour de la Coupe de la Confédération entre l’USM Alger et les tanzaniens de Young Africans, a mis véritablement le feu entre les deux institutions. Le secrétaire de la CAF, Veron Mosengo-Omba, avait même menacé d’annuler le déroulement de ce match, si l’équipe de Mediapro, la société portugaise chargée du broadcasting, ne récupèrerait pas ses deux camions et pour assurer la retransmission.

Le retrait des candidatures des CANs 2025 et 2027 jette définitivement le froid

Le départ de Djahid Zefizef, démissionné de son poste de président de la FAF, après ses 15 voix récoltées dans la course au COMEX de la CAF le 13 juillet dernier, n’était pas pour arranger les relations entre l’Algérie et la CAF. Malgré l’élection de Walid Sadi, le 21 septembre 2023, l’instabilité au sein de la FAF était déjà mal vue et peu appréciée par les dirigeants de la CAF. Mais ce qui a jeté définitivement le froid entre les deux institutions, c’est le retrait, par l’Algérie, des dossiers de candidature pour l’organisation de la CAN 2025 et celle de 2027, alors que le président de la CAF avait insisté auprès des responsables algériens pour qu’ils soient présents lors de la réunion précédant la désignation des pays organisateurs du fait que l’édition de 2027 était, selon lui, destinée pour l’Algérie ! A défaut, la CAF jettera son dévolu sur le trio Kenya, Tanzanie et Ouganda où chaque pays contribuera avec deux stades, ce qui allégera le fardeau d’une lourde organisation pour un seul pays.

La VAR n’a rien vu et le scandale Atcho

Entre temps, l’Algérie enquête et retient les deux camions équipés de la société Mediapro qui, elle, recoure à la justice pour recouvrer ses droits et récupérer son patrimoine roulant. Des dirigeants de la FAF sont interrogés dans le cadre de cette enquête et le nouveau président, Walid Sadi, se retrouve complètement isolé. D’ailleurs, depuis son élection on ne l’a jamais vu en compagnie de Motsepe, ni au siège de la CAF, comme le veut la tradition, ou bien en marge des événements organisés par cette dernière (cérémonie de tirage au sort de la CAN 2023 le 13 octobre, ou bien les cérémonies d’ouverture et de clôture de cette même CAN, toujours à Abidjan). Puis vint la compétition, où les Verts seront cruellement pénalisés par une VAR avare en tout recours. Pis que ça, la FAF n’a vu que du feu lorsque le gabonais Pierre Ghislain Atcho est désigné deux fois de suite par la CAF comme arbitre de la VAR, lors des matchs contre l’Angola et le Burkina Faso.

Deux rencontres au cours desquelles, les hommes de Belmadi ont été privés de penalties sur des faits de jeu avérés. La FAF, dont la responsabilité est engagée pour n’avoir pas réagi avant le match contre les Etalons du Burkina, se contentera alors d’une simple réclamation qui ne figurera même pas dans le communiqué de la CAF lorsque l’arbitre Atcho, auteur de controverses majeures, a été sanctionné suite à la montée au créneau de la Fédération sénégalaise de football, à l’issue de son élimination par la Côte d’Ivoire en huitième de finale.

Se sentant vraiment lésés sur le plan arbitral, puisqu’à aucun moment les Verts n’ont eu droit à un recours à la VAR, nombreux ceux qui n’ont pas hésité à faire le lien entre l’affaire Mediapro et ce qui s’est passé au stade de la Paix de Bouaké. Une occasion rêvée de faire payer à notre pays les retombées de cette affaire, croient les plus endurcis d’entre les supporters des Fennecs.

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