Arrivé à Santos pour relancer sa carrière et retrouver les Fennecs, Billal Brahimi n’a joué qu’une vingtaine de minutes depuis son arrivée au Brésil. Plusieurs semaines plus tard, l’ailier algérien ne figure même plus sur les feuilles de match, dans un contexte interne tendu entre direction et staff.
Un choix d’exil surprenant pour Brahimi
Libre après la fin de son contrat avec l’OGC Nice, Billal Brahimi avait surpris tout le monde en prenant la direction du Brésil, séduit par le projet de Santos et par la perspective d’évoluer dans un club mythique. À 25 ans, il voyait dans cette aventure une chance de se relancer avant la CAN 2025 et un moyen de se rapprocher de son ambition première, celle de retourner en sélection algérienne.
Son premier match avait laissé espérer un nouveau départ. Entré en jeu à la 70e minute contre le Red Bull Bragantino, il avait affiché envie, énergie et qualité technique. Mais cette éclaircie n’a duré qu’une soirée. Depuis, six rencontres se sont enchaînées sans la moindre minute de jeu, puis sans même une place dans le groupe. Le pari brésilien, pensé comme un tremplin, s’est transformé en véritable impasse sportive.
Entre malentendus internes et adaptation difficile
Selon ESPN Brasil, Brahimi se retrouve malgré lui au cœur d’un jeu de responsabilités entre dirigeants et staff. Le président Marcelo Teixeira affirme que l’entraîneur Juan Pablo Vojvoda « avait fortement insisté » pour le recruter.
Le technicien argentin dément disant qu’il a simplement validé un profil proposé après visionnage de vidéos. Vojvoda évoque un besoin d’adaptation au style brésilien tandis que du côté du joueur, la frustration monte face à une intégration qui patine et une hiérarchie offensive fermée. Cette dissonance explique en partie le flou autour de sa situation.






