Sous le coup d’une interdiction de recrutement imposée par la FIFA, l’Olympique de Béja tente de retrouver son souffle. Le club assure avoir réglé ses litiges financiers et espère, dans les prochains jours, retrouver son droit de recruter et d’inscription de ses nouvelles recrues.
L’Olympique de Béja, formation historique du football tunisien, traverse une période délicate. La FIFA lui a infligé une interdiction de recrutement en raison de deux différends financiers concernant les joueurs maliens Aly Desse Sissoko et Abdoulaye Bathly. Une affaire qui pèse lourd : 173 000 dinars à régler pour espérer tourner la page.
Le comité directeur du club n’a cependant pas baissé les bras. Selon un communiqué du club ce mercredi, les montants dus ont été envoyés aux joueurs concernés. Désormais, Béja n’attend plus que la validation officielle de la FIFA pour solder ces litiges et respirer à nouveau sur le marché des transferts.
Des recrues déjà là… mais toujours bloquées
Si le dossier traîne, l’attente devient insoutenable pour les nouvelles recrues. Mohamed Ali Trabelsi, Amine Laajimi, Mohamed Amine Dhouibi, Sherif Camara et Firas Mahdhaoui se sont tous engagés cet été. Problème : leur qualification reste suspendue au règlement définitif de la sanction.
Pour l’instant, ces renforts ne sont que spectateurs impuissants, alors que Béja rêve de consolider son effectif. Les supporters, eux, oscillent entre impatience et frustration. Si la FIFA confirme bientôt la levée des sanctions, l’Olympique de Béja pourra enfin retrouver un effectif renforcé et un souffle nouveau.
