Le Madagascar cherchera à jouer gros face au Burkina Faso dans le groupe B. Lors de la conférence de presse, le sélectionneur Romuald Rakotondrabe annonce une rencontre disputée et veut voir ses joueurs obtenir un résultat positif malgré un contexte compliqué.
Le technicien malgache, conscient de l’importance de la rencontre, insiste sur la détermination de ses hommes tout en reconnaissant la valeur de l’adversaire. « Ce ne sera pas un match facile contre le Burkina Faso, même si nous sommes déterminés à obtenir un résultat positif. La Mauritanie compte 6 points, donc une victoire ne nous suffira pas », souligne-t-il. Pour lui, ce duel s’annonce comme un véritable bras de fer, avec deux équipes prêtes à répondre coup pour coup. Sa déclaration traduit à la fois la lucidité et la prudence d’un entraîneur qui sait que la marge d’erreur sera infime.
De son côté, le capitaine Andrianarimanana Arohasina « DAX » revient sur un parcours semé d’embûches. « Le problème, c’est que nous n’avons pas bien commencé la compétition, car nous avons joué à dix pendant presque toute la deuxième mi-temps contre la Mauritanie et avons obtenu un match nul. Le deuxième match ne s’est pas déroulé comme prévu, avec une défaite contre la Tanzanie. Heureusement, nous avons remporté notre troisième match contre la République centrafricaine », explique-t-il.
Les Barea veulent s’inspirer de leur exploit de 2022
Pour DAX, ce succès a eu un effet immédiat sur le moral du groupe. « Après notre victoire contre la République centrafricaine, la confiance des joueurs a augmenté », affirme-t-il, rappelant que Madagascar avait déjà su se relever dans des circonstances similaires en 2022, en battant le Soudan 3-0 pour décrocher la médaille de bronze. « Pour rééditer les exploits de 2022, nous devons gagner pour rester dans la compétition. Nous ferons tout ce qu’il faut », promet le capitaine.
Si l’optimisme est présent, la pression reste palpable. Madagascar sait qu’il faudra conjuguer solidité défensive et efficacité offensive pour espérer se maintenir dans la course. Face à un Burkina Faso motivé, l’expérience du groupe et sa capacité à reproduire les scénarios favorables du passé pourraient être les clés d’une nouvelle qualification.