Constant Oamri, ancien président de la FECOFA, a accordé une interview exclusive à Africafootunited le 17 février, soit avant que le verdict du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) ne soit rendu concernant la candidature de Samuel Eto’o au Comité Exécutif (Comex) de la CAF.
Omari, a vivement soutenu la candidature de l’ancien joueur du FC Barcelone. Il a mis en avant un principe fondamental de la démocratie et de la compétition, en affirmant que Samuel Eto’o devait être autorisé à se présenter et à concourir au sein du Comex, comme tout autre candidat.
Selon Oamri, il ne fallait pas empêcher Eto’o de participer à l’élection, même si certains membres influents de la CAF ne souhaitaient pas qu’il soit élu. Il a exprimé qu’au lieu de chercher à l’exclure, il fallait permettre à Eto’o de se présenter et de défendre ses idées. « Ceux qui se disent fort qu’ils ne veulent pas l’avoir, qu’ils agissent pour qu’ils ne soient pas élus, mais qu’ils ne l’écartent pas »
La déclaration de Constant Oamri allait au-delà de la simple question de la candidature de Samuel Eto’o. Elle soulignait la nécessité d’un leadership fort et transparent à la tête de la CAF. » je vous dis qu’on a besoin d’un leadership fort. Un leadership fort à la tête de cette Confédération » a-t-il indiqué. Oamri a insisté sur le fait qu’un tel leadership devait être capable de résister aux pressions et de garantir des élections libres et justes, où tous les candidats ont une chance égale de se faire élire, sans entrave.
