Sénégal Foot : Le Casa Sports a réagi officiellement à la polémique entourant le transfert de Nicolas Jackson de Villarreal à Chelsea.
Le club formateur de l’international sénégalais s’est retrouvé privé de ses droits dans cette transaction. Dans un communiqué, le club vert et blanc a affiché sa sérénité quant à l’issue favorable du dossier.
Nicolas Jackson aurait dû rapporter gros à son club formateur lors de son transfert de Villarreal à Chelsea. Malheureusement, pour des erreurs administratives de la Fédération Sénégalaise de Football, le Casa Sports s’est retrouvé privé des fonds de solidarité qui devraient lui revenir à 185 000 euros. Dans un communiqué ce samedi, le club sénégalais se montre optimiste face à ce qui est devenu « l’affaire Nicolas Jackson ». Dans son communiqué, Siaka Bodian, manager général du club, affirme que le Casa Sports suit « avec discernement, lucidité et sérénité » l’évolution de la situation.
En collaboration avec la Fédération Sénégalaise de Football, le club œuvre pour que les fonds dus soient réglés dans les meilleurs délais. « Ce dossier va trouver une issue heureuse », assure le communiqué, témoignant de la confiance de l’administration dans les démarches entreprises. Au-delà de l’aspect financier, le Casa Sports invite ses partisans à recentrer leurs efforts sur le soutien de l’équipe fanion, actuellement en quête de régularité en championnat. Le club, qui a connu des moments de gloire récents, aspire à retrouver sa place parmi les leaders du football sénégalais.
Une relation forte avec Nicolas Jackson
Nicolas Jackson, formé au Casa Sports, est un exemple de la réussite de l’académie du club. Le Casa Sports, tout en défendant ses droits dans cette affaire, reste fier du parcours de l’attaquant sénégalais, devenu une figure de proue de l’équipe nationale et évoluant désormais dans l’un des plus grands clubs de Premier League. Cette affaire, bien que complexe, reflète également l’enjeu crucial de valoriser les clubs formateurs africains dans un football globalisé. Le Casa Sports espère ainsi servir d’exemple pour que les droits des clubs formateurs soient respectés à l’échelle internationale.