Quand Amara prend la peine de se déplacer en personne à l’entraînement, c’est que quelque chose de grave se passe. Et c’est le cas de le dire au sein du CR Belouizdad surtout après l’humiliation du Cairo stadium, dimanche dernier.
Aujourd’hui, le patron de Madar Charaf Eddine Amara s’est présenté au stade Nelson-Mandela pour suivre la séance de reprise. Mais surtout pour remettre de l’ordre au sein d’une équipe qui, en Egypte,a donné l’image d’une bergerie. Un ensemble sans âme, sans commandement.
À son arrivée, tout le staff, administratif et technique, était présent. Même les joueurs qui avaient pris du recul comme Islam Slimani et Ishak Boussouf étaient là pour l’entraînement qui précède le match de samedi prochain face à l’O. Akbou.
Seul Azzedine Rahim l’adjoint de l’entraîneur Abdelkader Amrani était hors service. L’ancien chouchou du club de Soustara a rendu le tablier après que son chef lui a endossé la responsabilité des développements médiatiques dans l’affaire Slimani.
La déclaration de Rahim à propos d’une prétendue blessure de l’attaquant Belouizdadi n’avait pas été appréciée par Amrani. Le départ de Rahim profite à Samir Houhou, à peine installé comme coordinateur sportif.
Cette visite pas du tout inopinée de M. Amara s’inscrit en droite ligne de la dynamique du holding à reprendre le pouvoir sur l’équipe de football.
Les investissements consentis ont fait parler et Madar, entreprise publique, ne veut pas apparaître comme un groupe dépensier dans une affaire très coûteuse. Dans ses orientations, Charaf Eddine Amara a évoqué avec le président Mehdi Rabhi et l’entraîneur Abdelkader Amrani le mercato hivernal et a promis de nouvelles aides. Mais a également réclamé des résultats immédiats aussi bien en championnat que dans la compétition africaine où l’équipe est au bord du gouffre après la déculottée face au Ahly SC d’Égypte.
