L’ancien entraîneur des jeunes de Manchester United, Jonathan Hill, a officiellement exprimé son intérêt pour prendre les rênes de l’équipe nationale nigériane. Son ambition : guider la sélection vers une qualification pour la Coupe du monde 2026, après l’échec cuisant de la campagne précédente.
Âgé de 54 ans, Jonathan Hill possède une expérience de plus de 35 ans dans le monde du football. Sa carrière, entamée prématurément à cause d’une blessure à 17 ans, s’est vite tournée vers le management d’équipes de football. Hill a travaillé dans des clubs prestigieux tels que Manchester United, Everton, et Blackburn Rovers. Il a contribué à l’émergence de joueurs comme Marcus Rashford, Jesse Lingard ou encore Phil Foden.
Son passage à Manchester United reste l’une des périodes phares de sa carrière. Il a côtoyé de jeunes pépites, forgeant une réputation d’expert en formation. Il a également travaillé à Fulham, aux côtés de René Meulensteen, collaborant avec des stars comme Dimitar Berbatov et Scott Parker.
Une expérience internationale
Hill ne s’est pas limité au Royaume-Uni. Il a occupé le poste de directeur technique en Jordanie. En Norvège, il a également dirigé Tromsdalen et il a été assisté à Tromsø, ajoutant une dimension internationale à son profil. Toutefois, sa seule expérience en tant qu’entraîneur principal reste limitée à ces 40 matchs avec Tromsdalen.
Le défi des Super Eagles
Le poste d’entraîneur des Super Eagles représente un défi colossal. Le Nigeria, géant du football africain, traverse une période délicate. Avec seulement trois points en quatre matchs trois nuls et une défaite lors des qualifications pour la Coupe du monde, la mission s’annonce ardue. Hill, cependant, se dit prêt . « Le Nigeria dispose d’un vivier de talents incroyable et d’une culture sportive passionnante. C’est un défi qui me motive et me pousse à donner le meilleur de moi-même. » a-t-il déclaré.
Malgré le travail accompli par Augustine Eguavoen, l’actuel sélectionneur intérimaire, la Fédération nigériane de football (NFF) semble pencher pour un technicien étranger. Hill, avec son CV impressionnant bien que discret, espère convaincre.
Une candidature en réflexion
L’approche de Hill repose sur sa capacité à s’adapter à différents environnements culturels et sportifs. Son discours laisse entrevoir un homme confiant, mais réaliste quant à l’ampleur de la tâche : « La qualification est possible. Il faut saluer le travail de l’équipe en place, mais je pense que je peux apporter une vision différente. » , poursuit-il.
Pour le Nigeria, l’objectif est clair. Il ne faut pas manquer la Coupe du monde 2026, co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique. Jonathan Hill se voit comme l’homme de la situation. Reste à savoir si la NFF sera séduite par son profil.