Angleterre Foot: Les Wolves ont annoncé la fin de leur collaboration avec Vítor Pereira ce samedi 2 novembre 2025, au lendemain d’une lourde défaite 3-0 sur la pelouse de Fulham. Arrivé en décembre 2024 pour sauver le club de la relégation, le technicien portugais quitte Wolverhampton après une aventure marquée par un sauvetage héroïque… puis une descente aux enfers.
Lorsque Vítor Pereira débarque à Molineux le 19 décembre 2024, Wolverhampton est 19e avec 9 points en 16 matchs. Sa mission est claire : maintenir le club en Premier League. Pari réussi. Le Portugais transforme une équipe moribonde en un collectif combatif et discipliné, signant 10 victoires sur les 22 derniers matchs de la saison.
Entre mars et avril 2025, les Wolves enchaînent six victoires consécutives, une série historique que le club n’avait plus connue depuis 1972. La saison se termine sur une note triomphale : 16e place, 42 points, et un maintien assuré avec cinq journées d’avance. À Wolverhampton, Pereira devient un héros populaire célébré jusque dans les pubs sous le slogan devenu culte : « First the points, then the pints. »
Une nouvelle saison cauchemardesque
Mais la magie n’a pas survécu à l’été. Dès août 2025, les Wolves replongent dans leurs travers. En 10 journées, l’équipe ne signe aucune victoire (2 nuls, 8 défaites), et affiche des statistiques alarmantes : pire défense et pire attaque de Premier League, à égalité avec West Ham et Nottingham Forest.
Les automatismes de la fin de saison passée disparaissent, les recrues peinent à s’intégrer, et Pereira semble à court de solutions.
Le revers 3-0 contre Fulham sera la goutte de trop. Même lui reconnaît une prestation catastrophique : « la pire depuis mon arrivée », admet-il en conférence de presse.
Un bilan contrasté pour un projet inachevé
En 37 matchs de Premier League, Vítor Pereira quitte Wolverhampton avec un bilan global de 14 victoires, 6 nuls et 17 défaites (soit 37 % de victoires et 1,54 point par match).
S’il laisse derrière lui le souvenir d’un sauveur de l’hiver 2024-25, il quitte aujourd’hui un club à nouveau en crise, 8 points derrière le premier non-relégable.
Une trajectoire en deux teintes, entre conte de fées et désillusion, qui symbolise à merveille la courte mais intense aventure de Vítor Pereira à Wolverhampton.






