Italie Foot : L’histoire entre Luka Jović et le Milan AC est arrivée à son terme. À l’issue de son contrat qui expire début juillet, l’attaquant serbe de 27 ans quitte la Lombardie, comme l’a officialisé le club milanais via un communiqué publié sur ses réseaux. Un départ sans éclat pour un joueur qui n’a jamais véritablement trouvé sa place à San Siro.
Le Milan AC a tranché sur l’avenir de Luka Jović. L’option de prolongation d’un an inscrite dans son contrat ne sera pas levée. Cette clause devait être activée avant le 20 juin, mais aucun accord n’a été trouvé à temps entre les deux parties. L’attaquant est donc libre de tout engagement à compter du 1er juillet.
Un désaccord sur la durée
Le désaccord est venu de la durée du futur contrat. Luka Jović souhaitait un engagement de deux saisons supplémentaires, tandis que la nouvelle direction sportive ne proposaient qu’une prolongation d’un an. Ce différend a scellé le sort de l’ancien joueur du Real Madrid.
Recruté in extremis lors du mercato estival 2023 en provenance de la Fiorentina, Luka Jović n’a jamais véritablement pesé dans la hiérarchie offensive milanaise. Largement cantonné au banc durant la majeure partie de la saison, il n’a entrevu un regain de temps de jeu qu’avec l’arrivée de Sérgio Conceição sur le banc en mars. Mais malgré quelques prestations encourageantes, l’impact du Serbe est resté marginal.
Un passage discret, un maigre bilan
Son bilan en Lombardie se résume à une unique ligne de palmarès à savoir une Supercoupe d’Italie remportée face à l’Inter Milan en janvier 2025. Bien peu au regard des espoirs que suscitait encore, il y a quelques années, ce buteur explosif révélé à Francfort.
Désormais libre, le natif de Bijeljina garde encore du temps devant lui pour rebondir. Mais l’enjeu est clair : faire le bon choix pour retrouver la régularité, la confiance et l’efficacité qui faisaient sa force lors de ses belles heures en Bundesliga. Une nouvelle page s’ouvre donc pour Luka Jović, qui espère écrire un chapitre plus glorieux de sa jeune carrière.
