La commission d’arbitrage de la Fédération internationale de football (FIFA) a désigné le Polonais Szymon Marciniak arbitre de la finale de la Coupe du monde Qatar 2022 qui mettra aux prises l’Argentine et la France.
Une décision surprenante de la part de l’organe géré par l’Italien Pierluigi Collina puisqu’une sélection européenne est engagée dans cette apothéose.
On aurait aimé voir la FIFA attribuer cette dernière affiche du Mondial à un arbitre répondant aux critères de neutralité, à l’instar de Abdulrahman Al-Jassim (Qatar), ou encore Hassan Mohammed (Émirats Arabes Unis), Ismail Elfath (États-Unis) et Mustapha Ghorbal (Algérie). Encore une fois, l’instance faîtière du football mondial brille par sa gestion calamiteuse dans certains dossiers, dont notamment celui de l’arbitrage.
Des arbitres hors du coup
En attendant de faire un bilan complet de la prestation des arbitres dans cette 22e édition de la Coupe du monde, les amoureux du ballon rond sont unanimes quant au rendement en dents de scie de la majorité des « Referee ». On parle notamment de l’Espagnol Antonio Mateu Lahoz qui a été décrié par l’international argentin Lionel Messi à l’issue du match face aux Pays-Bas, comptant pour les quarts de finale de la compétition.
« La FIFA doit s’occuper de ça et ne peut mettre un arbitre comme ça pour un match d’une telle importance, l’arbitre n’était pas à la hauteur », a lancé la Pulga à l’issue de cette affiche des 8es de finale. De son côté, l’arbitre mexicain César Ramos a été critiqué par les supporters marocains pour avoir privé les Lions de l’Atlas de deux penaltys lors du match face à la France, comptant pour les demi-finales de la Coupe du monde Qatar 2022.
L’Afrique snobée
Les arbitres africains n’ont pas été gâtés dans ce rendez-vous qatari puisqu’aucun représentant du continent ne s’est vu confier un match à élimination directe. Un constat amer qui confirme le manque d’attention de la Fédération internationale de football (FIFA) à l’encontre du sifflet africain. Et dire que ce même organe a défendu bec et ongles l’arbitre gambien Bakary Gassama, malgré ses graves erreurs commises lors de la grande explication mondialiste ayant opposé l’Algérie au Cameroun.
Pis encore, la FIFA n’a pas daigné apporter une réponse claire et justifiée sur la requête déposée par la Fédération algérienne de football (FAF). Pour rappel, un seul arbitre africain a eu la chance d’officier une finale de Coupe du monde, par le passé, à savoir le Marocain Saïd Belqola qui a arbitré le match entre la France et le Brésil pour le compte de la finale du Mondial 1998.
