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Turquie – Boluspor : « J’étais rongé par l’anxiété », Khouma Babacar revient sur son passage à la Fiorentina

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Turquie Foot : Ancien espoir de la Fiorentina, Khouma Babacar livre un témoignage poignant sur les pressions et l’anxiété qui ont marqué ses années en Italie. Désormais à Boluspor en Turquie, l’attaquant sénégalais revient avec lucidité sur un parcours semé d’embûches et d’espoirs déçus.

Khouma Babacar, autrefois salué par Cesare Prandelli comme « un talent aux perspectives illimitées », confesse aujourd’hui avoir ressenti un immense poids à ses débuts à la Fiorentina. « J’étais content, c’étaient des mots presque paternels, mais j’étais peut-être trop jeune… À Florence, je ressentais un stress incroyable. De l’extérieur, on ne le voyait peut-être pas, mais ceux qui étaient dans le vestiaire avec moi l’ont remarqué : j’étais un jeune homme venu de nulle part, j’étais rongé par l’anxiété », confie-t-il sur gazzetta.it.

Cette anxiété, fruit des attentes élevées, a freiné son développement. Le jeune attaquant, attaché à la ville et à son club, sentait peser sur lui « le poids de la réussite beaucoup plus fort que les autres ». Cette pression psychologique l’a empêché de s’exprimer pleinement sur le terrain, comme il le reconnaît lui-même : « Si j’avais été moins sujet au stress et à l’anxiété, si j’étais allé sur le terrain plus librement, si j’avais ressenti plus de confiance autour de moi, j’aurais réussi. »

Des relations positives et une carrière à rebondissements

Malgré les difficultés, Babacar se souvient avec affection de certains moments forts, notamment à Modène où « un entraîneur m’a vraiment traité comme son fils ». À la Fiorentina, il a côtoyé des joueurs d’exception : « Un joueur avant tout : Adrian Mutu. Mais Salah a été une véritable surprise, il a eu un impact incroyable. »

L’Italie, un pays qu’il considère toujours comme « chez lui »

Même s’il évolue aujourd’hui en Turquie, Babacar n’a pas renoncé à l’Italie. « Bien sûr, c’est chez moi. J’accepterais même la Serie B, mais le fait de ne toujours pas avoir de passeport italien après 14 ans me freine », confie-t-il. Ce témoignage franc éclaire les défis psychologiques auxquels sont confrontés de nombreux jeunes talents du football, entre pression médiatique et attentes personnelles, dans un environnement où le moindre faux pas peut coûter cher.


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