Le Classico de la Ligue 1 de Tunisie commence bien avant le coup d’envoi. À trois jours de son affrontement face à l’Étoile Sportive du Sahel, l’Espérance Sportive de Tunis monte au créneau et conteste fermement la désignation de l’arbitre Khaled Gouider. Un match déjà tendu avant même le premier coup de sifflet.
Ce qui devait être une fête du football tunisien tourne à la bataille de communiqués. L’Étoile du Sahel avait ouvert les hostilités en exprimant son refus de voir le duo arbitral Khaled Gouider – Oussema Ben Ishak diriger la rencontre. Le club du Sahel estime notamment qu’il s’agit d’arbitres favorables à l’adversaire. L’Espérance, loin de rester silencieuse, a riposté avec un communiqué virulent.
Le club de la capitale affirme être « l’une des formations les plus lésées par les erreurs d’arbitrage depuis le début du championnat ». Selon lui, de nombreux penaltys clairs auraient été refusés depuis la première journée. Surtout, les Sang et Or rappellent un précédent qui ne passe pas : « Khaled Gouider avait déjà dirigé au mois de mars 2024 un match contre les étoilés, nous privant à cette occasion d’un but valable. » Le message est clair : l’EST ne veut pas revivre le même scénario.
L’Espérance contre-attaque et réclame des arbitres étrangers
Les accusations ne s’arrêtent pas là. L’Espérance dément fermement la rumeur selon laquelle les arbitres seraient proches de son club. Au contraire, elle affirme que « les deux arbitres seraient plutôt des partisans de son adversaire étoilé ». Une inversion totale de la charge, destinée à retourner la pression.
Dans son communiqué, le club martèle « son rejet de toute tentative d’influencer les résultats par la pression sur les arbitres ». Et pour éviter toute nouvelle polémique, la direction espérantiste exige une mesure radicale : « la désignation d’arbitres étrangers pour tous les prochains chocs du championnat de Ligue 1 ». Une manière de clore le débat… ou de l’attiser un peu plus.