Tunisie Foot : Le nouveau bureau fédéral a opté pour l’ancien international algérien, Djamel Haimoudi, pour superviser l’arbitrage tunisien. Deux compétences tunisiennes ont échoué avant lui pour redorer le blason d’un corps de métier en perdition, Néji Jouini et Mourad Daami.
Le nouveau président de la Fédération Tunisienne de Football, Moez Nasri, et son bureau, ont choisi de nommer l’ancien arbitre international algérien, Djamel Haimoudi, pour occuper le poste de superviseur général de l’arbitrage tunisien.
Par ailleurs, Djamel Haimoudi a eu, ce mercredi après-midi, l’approbation du bureau fédéral pour la nouvelle composition de la Direction Nationale de l’Arbitrage telle qu’il l’a proposée.
Il a réuni presque tout le monde…
En composant son équipe, Djamel Haimoudi a essayé de trouver un consensus autour de sa personne en intégrant le maximum d’arbitres, à même de créer une commission consultative, histoire de réunir presque tout le monde autour de lui. Réussira-t-il, pour autant, là où ses deux prédécesseurs, Néji Jouini et Mourad Daami, ont échoué : redorer le blason de l’arbitrage tunisien, un corps de métier en perdition.
L’arbitre tunisien n’aspire pas confiance
Le premier dilemme auquel sera confronté le nouveau superviseur, c’est de redonner confiance en l’arbitre tunisien. Quand on sait que le derby de la capitale ES Tunis-Club Africain, a été sifflé par l’arbitre international pourtugais Luis Godinho le 22 décembre dernier et que le Stade Tunisien et l’ES Tunis réclament un arbitre étranger pour le derby qui les opposera ce samedi pour le compte de la 18e journée de la Ligue 1, nous sommes curieux de connaître la décision de Djamel Haimoudi : va-t-il donner une suite favorable à la requête du Stade Tunisien et de l’Espérance Sportive de Tunis, ou compte-il faire confiance à un arbitre tunisien ?
Redonner confiance en l’arbitre tunisien : voilà le vrai défi qui attend Djamel Haimoudi. Et ce n’est pas une mince affaire quand on sait qu’il y a beaucoup à faire. Toute une stratégie à mettre en place pour que le corps arbitral tunisien se professionnalise.
Or, à ce jour, les arbitres tunisiens réclament des arriérés de longue date à la FTF. Des arbitres qui ne sont pas professionnels, outre qu’ils ne sont pas bien payés. On comprend dès lors que des grands chantiers attendent Djamel Haimoudi.