Depuis pratiquement le début de l’été 2024, l’opinion a été presque saoulé par un éminent transfert de Mohamed El-Bachir Belloumi à l’Olympique Marseille. Au bout du compte, point de transfert à l’horizon. Etait-ce vrai ou était-ce du pipeau ?
Depuis juin dernier, il n’y a pas pratiquement un jour qui passe sans qu’un article ne soit pas consacré au jeune Mohamed El-Bachir Belloumi (22 ans) et son transfert vers l’Olympique Marseille.
Evoluant au club portugais de Farense, suite à son transfert l’été dernier du MC Oran, le jeune fils de la légende Lakhdar Belloumi a réalisé une saison exceptionnelle, inscrivant 7 buts lors de 38 matchs disputés, toutes compétitions confondues, et surtout terminant dans l’équipe-type de la saison en Lusitanie. Une sacrée performance pour le jeune international algérien, qui n’a toujours pas signé sa première cape avec la sélection A.
Convoqué pour la première fois en automne 2023 par l’ex-coach national, Djamel Belmadi, Belloumi n’est, curieusement, toujours pas dans les plans de son successeur, Vladimir Petkovic. Certains ne comprennent d’ailleurs pas l’attitude du technicien suisse, alors que d’autres expliquent cela par le fait que le père … Belloumi a toujours défendu Djamel Belmadi, ce qui est presque un ‘’blasphème’’ pour les actuels locataires de la fédération algérienne de football.
Toujours sous contrat avec le SC Farense, Belloumi n’a toujours pas quitté son club, et encore moins vers l’OM, malgré tout le feuilleton de l’été qui a tenu en haleine l’opinion et l’intérêt accordé à ce jeune prometteur. Certains médias sont même allés trop vite en besogne pour annoncer l’arrivée imminente de l’enfant de Mascara à la Commanderie, le centre d’entraînement des Marseillais.
D’autres, sont allés plus loin en ‘’révélant’’ le montant du transfert : 5 millions d’euros et la durée du contrat, trois ans !
Seulement, dans une interview accordée, ce jeudi au quotidien L’Equipe, l’entraîneur de l’OM, l’italien Roberto De Zerbi, n’a à aucun moment fait allusion au recrutement de l’algérien. Il révèle d’abord ses premières intentions : ‘’Un nouvel entraîneur est obligé d’insuffler un changement radical dans l’équipe. Après, chaque entraîneur donne sa propre idée du football, mais il ne fait rien seul. Les acteurs principaux, ce sont les joueurs.
De Zerbi poursuivra en évoquant l’effectif olympien : ‘’Ici, on pourrait jouer à quatre attaquants, avec Luis Henrique, Greenwood, Wahi et Carboni. On pourrait aussi peut-être évoluer avec Koné en numéro 10, Harit en ailier… Ça dépend de plusieurs paramètres. Le tout, c’est de trouver l’équilibre.’’
Interrogé sur les critères qui guident la signature d’un joueur, De Zerbi rétorquera : ‘’Ce qu’il a dans le sang (il se tape le bras avec l’index). Le caractère, la volonté. Wahi, par exemple, il a voulu venir à tout prix et c’est ce qu’il m’a dit tout de suite au téléphone. Greenwood, c’est le premier joueur que j’ai appelé. J’ai parlé avec son père, qui doit avoir le même âge que moi. Je l’ai averti sur l’exigence de ce club, en lui disant : “L’OM, c’est l’OM.” Il m’a répondu : “Je me souviens de l’OM historique, qui a joué des finales de Coupes d’Europe.” Au contraire, quand nous voyions qu’un joueur était incertain, pas totalement séduit à l’idée de nous rejoindre, on partait tout de suite sur une autre piste.’’
Mais qu’en est-il des critères techniques : ‘’Il y a les caractéristiques de chaque joueur, mais la priorité est de savoir mettre ses qualités au service du collectif, on doit être forts ensembles. Je regarde la technique, la vitesse, la qualité de lecture de jeu pour ouvrir des espaces au milieu… Pierre-Emile Höjbjerg a joué avec le Danemark, une nation qui joue un football similaire à celui qu’on veut pratiquer, et Tottenham le faisait l’an dernier avec Ange Postecoglou. Lilian Brassier a également les qualités pour, comme Ismaël Koné, qui est un milieu de projection, capable de marquer des buts. Lui aussi voulait très fortement venir à l’OM.’’, expliquera en substance le coach de l’OM.
En définitive, on ne retrouve aucune trace du joueur algérien, alors que certains médias et pages sur les réseaux faisaient de lui l’une des priorités du club français. Ce qui est certain, c’est que samedi en se déplaçant à Brest, Belloumi n’y sera pas, même si une énième source indique que l’intérêt de l’OM est toujours vivace.
Alors, jusqu’à quand la fin du feuilleton ?
