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Stade d’Abidjan : Drissa Bamba « La sélection nationale, je continue d’y croire »

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Célèbre aussi bien pour ses parades spectaculaires lors du championnat national que pour sa danse, le gardien de but du Stade d’Abidjan, Drissa Bamba s’est confié à Africafootunited.com.

Sa carrière, limogeage de Oussou Israël, André Lafitte, le poste de gardien de but en sélection A’, son rêve de jouer la CAN, sa source d’inspiration, sa danse dans les perches, le portier stadiste nous dit tout.

Africafootunited.com : Comment ton histoire commence comment ?
Drissa Bamba : Mon histoire commence lorsque je perds mon père à Yabayo (localité située au sud-ouest de la Côte d’Ivoire). Je viens vivre à Abidjan (Attécoubé) chez mon oncle afin de m’inscrire dans un centre de formation. Lors d’un test de recrutement, je suis retenu par l’ASEC Mimosas (Académie Mimosifcom) à 12 ans. Je garde de bons souvenirs de cette époque. Quand j’intègre le centre de formation de l’ASEC, j’ai la conviction enfin que je peux réaliser mon rêve de devenir footballeur professionnel un jour. Les installations sur place, c’est comme si j’étais en Europe.
AFU : Aujourd’hui comment tu définis ta carrière ?
D.B : Le bout de chemin que je mène actuellement est satisfaisant pour moi. Même si mon souhait est d’évoluer un jour en Europe, je suis fier de moi. Plusieurs personnes ne croyaient pas en moi au début de ma carrière. Et ces derniers me félicitent pour le joueur que je suis devenu. Je prends plaisir à l’entraînement et pendant les matchs, je donne tout ce que j’ai pour progresser.
AFU : Comment avez-vous vécu le limogeage du coach Israël Oussou ?
D.B : Son remerciement a été difficile pour nous. Plus rien ne marchait et les dirigeants ont pris la décision de le limoger. Nous sommes que des acteurs et nous devons nous mettre à la disposition du club. On était obligé d’accepter et surtout évacuer puisque la saison devait continuer.
AFU : Comment tu expliques la réussite d’André Lafitte votre nouvel entraîneur ?
D.B : C’est quelqu’un de compréhensif. Il est venu avec ses idées qu’il a essayé de mettre en place. Le groupe a adhéré au projet. Pour l’instant, tout marche bien. Psychologiquement, il nous a donné de la confiance et tactiquement, on apprend beaucoup de chose. On espère que ça va continuer.
AFU : Qu’est-ce qui te manque pour être numéro 1 en sélection A’ ?
D.B : Certes je suis remplaçant en 2016 et 2023 lors du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) mais je pense que rien ne me manque pour être titulaire. Les différents entraîneurs font des choix que nous devons respecter. Le poste de gardien de but n’est pas facile du tout. Quand le choix est porté sur une personne, les deux autres doivent l’accompagner.
AFU : Est-ce que tu continues de penser à l’équipe nationale à 29 ans ?
D.B : Je travaille pour réaliser ce rêve. J’ai fait toutes les catégories de jeunes en sélection, aujourd’hui il ne reste que ce challenge. Je continue de bosser pour être prêt lorsqu’on m’appellera. Je me donnerai les moyens pour y arriver. Je continue d’y croire.
AFU : A quelques mois de la CAN, es-tu capable d’aller bousculer la hiérarchie en sélection nationale ?
D.B : J’ai beaucoup de respect pour les gardiens qui sont en sélection. Moi je travaille pour y être depuis le début de ma carrière. J’ai confiance en moi et en Dieu. J’ai les qualités pour cela.
AFU : Quel est le gardien qui l’as le plus inspiré ?
D.B : Il y’a eu deux gardiens qui m’ont le plus inspiré. Jérémie Janot et Bernard Kouakou dit « Riskita ». Jérémie, on a le même profil. Comme moi, il n’est pas très grand. Son courage, son travail et surtout sa détermination m’ont fasciné. Bernard, j’ai été séduit par les risques qu’il prenait. Le foot, c’est le risque. On va sur un terrain pour se faire plaisir. Quand tu as peur de faire des erreurs, cette erreur arrive toujours. Pour cela, quand je suis dans les buts, j’essaye de me faire plaisir et surtout donner du plaisir au public.
AFU : Elle sort d’où cette danse sur les fesses pour célébrer un but ?
D.B : C’est une danse que je tiens du grand frère, Robert Kidiaba (ancien gardien TP Mazembe). A l’époque je regardais des vidéos de la danse sur Youtube et j’ai pris la décision de la reproduire puisqu’en ce moment, Robert avait déjà raccroché. Je l’ai fait pour ne pas que la danse puisse disparaitre. C’est une manière pour moi de lui rendre hommage et célébrer la victoire ou un but. Surtout que je ne peux pas traverser tout le terrain pour rejoindre mes coéquipiers lors des célébrations.

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