La tension monte au Sporting CP. Au milieu des rumeurs de grève et de conflit autour du transfert de Viktor Gyökeres pour forcer un départ, le suédois s’est exprimé pour la première fois publiquement. Il a publié un message sur son compte Instagram précisant qui parlera le moment venu.
Convoité par Manchester United et Arsenal, Viktor Gyökeres est au cœur d’un bras de fer tendu avec le Sporting CP. Alors que certains médias portugais affirment que l’attaquant suédois serait prêt à faire grève pour forcer son départ, Gyökeres a brisé le silence dans une story Instagram, dénonçant la désinformation qui entoure son cas. « On entend beaucoup de choses en ce moment, et la plupart sont fausses. Je parlerai au moment opportun. »
Une situation compliquée
Ce message du joueur intervient dans un contexte explosif. Gyökeres reprocherait à sa direction de s’être rétractée après avoir promis un départ à un prix raisonnable. Le Sporting, de son côté, réfute catégoriquement tout engagement de ce type et durcit le ton.
Le président du club, Frederico Varandas, a réagi avec fermeté aux accusations, dans des propos rapportés par le journal portugais Record : « Vous devriez déjà savoir que je suis meilleur. Les menaces, le chantage et les insultes ne fonctionnent pas avec moi. » Et d’ajouter : « Je peux garantir que Viktor Gyökeres ne partira pas pour 60 millions d’euros + 10 millions, car je ne le lui ai jamais promis. Le jeu de l’agent ne fait qu’empirer la situation. À ce jour, le Sporting n’a reçu aucune offre pour Viktor Gyökeres, ni aujourd’hui ni la saison dernière. »
Le président a également tenu à détailler les échanges avec l’agent du joueur, qui souhaitait introduire une prime au contrat selon des objectifs de buts. « Au début de la saison, l’agent a contacté Hugo Viana à plusieurs reprises pour lui demander si nous pouvions ajouter une prime au contrat s’il marquait “x” buts ; j’ai laissé à Viana la possibilité de négocier, dans la limite du raisonnable. »
Puis est intervenue une réunion tripartite : « La question de la prime pour “x” buts semblait raisonnable et, lors de cette réunion, où le président, l’agent et Viana étaient présents, aucun joueur n’était présent, Viktor non plus. L’agent voulait garantir certaines choses. »
Mais pour le Sporting, une chose est claire : le joueur ne partira pas à moins que la clause libératoire de 100 millions d’euros ne soit payée.
Alors que les grandes écuries anglaises restent attentives, le feuilleton Gyökeres ne fait sans doute que commencer. Les observateurs attendent avec impatience la prochaine sortie du joueur.