La sélection nationale féminine sera de sortie pour la première fois cette semaine depuis sa qualification pour la CAN TotalEnergies – Maroc 2024. Les protégées de Farid Benstiti seront en stage du 19 au 27 février au CTN de Sidi Moussa et affronteront en amical leurs homologues Burkinabés.
Ls choses sérieuses débutent avec ce stage
Après une qualification bien méritée en décembre dernier face au Burundi, en matchs disputés en aller et retour à Alger (5 à 1 et 1 à 0) lors du dernier tour des éliminatoires, les Vertes entameront dès cette semaine leur préparation en prévision de la CAN TotalEnergies – Maroc 2024, dont les dates de déroulement de la compétition ne sauront tarder à être divulguées par la Confédération africaine de football (CAF). Tout comme la liste des joueuses qui seront concernés par ce premier regroupement de l’année 2024, non encore révélée par la fédération. Il faut dire que ce stage revêt une grande importance pour la sélection nationale et son coach Farid Benstiti qui devra travailler sur le noyau de joueuses appelées à prendre part au rendez-vous continental l’été prochain et bien évidemment les automatismes ainsi que la cohésion du groupe.
Les places seront très chères
Si Farid Benstiti a une idée précise sur son groupe et les joueuses qu’il suit de tout près depuis sa prise en main de la sélection, il n’en demeure pas moins qu’il aura toujours du pain sur la planche pour arrêter sa liste finale qui interviendra pratiquement un mois avant le début de la compétition. Mais d’ici là, les places seront chères pour les coéquipières de la buteuse et sociétaire du FC Metz Inès Boutaleb qui devront non seulement performer dans leurs clubs respectifs d’ici la fin de l’actuelle saison, mais aussi s’illustrer en sélection.
Le Burkina Faso, un premier test pour les coéquipières de Nghazi
Pour entamer cette préparation, le staff technique a programmé au moins deux rencontres amicales face à la sélection du Burkina Faso, attendue dans les prochaines heures la capitale algérienne. Certes cette sélection n’est pas qualifiée à la 15ème édition de la CAN (les 12 sélections concernées sont le Maroc, pays organisateur, l’Afrique du Sud, tenante du titre, l’Algérie, le Ghana, le Botswana, la Tanzanie, le Mali, le Nigéria, la Zambie, la Tunisie, le Sénégal et la RD Congo), mais elle constituera un bon sparring-partner pour faire une première évaluation de l’état de forme de l’équipe, individuellement et collectivement. Il est utile de rappeler que les 12 sélection seront réparties en trois groupes de quatre, avec des têtes de séries, et la qualification aux quarts de finale des deux premiers de chaque groupe plus les deux meilleurs troisièmes.
Les Vertes auront-elles leurs primes de qualification ?
Au terme d’un parcours sans faute, la sélection algérienne a décroché son billet qualificatif lors d’une dernière double confrontation face au Burundi en décembre dernier. A l’issue de la seconde manche, disputée au stade du 5 juillet 1962, les camarades de la chevronnée Naïma Bouhenni ont fait la fête sur la main courante et devant une petite chambrée de supporters venus donner de la voix dans un stade sonnant le vide. Bien que le président de la Fédération algérienne de football Walid Sadi ait assisté à cette rencontre, ce dernier ne viendra pas saluer les joueuses à la fin de la partie, il confiera cet exercice à son nouveau directeur de cabinet. Déçues de ne pas voir le président venir les féliciter pour ce grand retour sur la scène continentale, les coéquipières de l’excellente Lina Boussaha le seront davantage lorsqu’elles apprendront qu’elles n’auront pas droit à leur prime de qualification. Un geste symbolique qui aurait récompensé tous les efforts consentis par les joueuses et les staffs respectifs pour hisser l’emblème national.
