Espagne foot : Luis Pérez et Juan Miguel Latasa vont être sanctionnés par le Real Valladolid. Les deux joueurs se sont violemment disputés sur le banc lors de la lourde défaite contre Getafe (0-4), ce dimanche 6 avril.
Le ton est monté entre les deux joueurs après la sortie de Latasa à la 60e minute, remplacé par Darwin Machís. Les caméras ont capté un échange tendu entre l’attaquant et le défenseur, à la suite duquel Luis Pérez a tenté de s’en prendre physiquement à son coéquipier. Il a fallu l’intervention de Cömert pour empêcher que l’agression n’ait lieu. Le défenseur a ensuite quitté temporairement le banc, visiblement bouleversé.
Les propos tenus par Latasa sur le banc, retransmis par DAZN, témoignaient d’un profond mal-être. « C’est une merde horrible… Vous ne voyez pas qu’on ne fait rien de tel ? C’est de la merde », a-t-il déclaré. Face à lui, Luis Pérez n’a pas mâché ses mots non plus, avant que l’attaquant ne conclue en ces termes : « Tais-toi, Luis, allez… Tu es juste là pour parler, machine ».
Une scène qui illustre la détresse d’un vestiaire au bord de l’implosion
Ce geste a profondément choqué le club, qui a rapidement publié un communiqué pour exprimer sa désapprobation. «Le Real Valladolid condamne fermement l’incident survenu aujourd’hui sur le banc entre les joueurs Luis Pérez et Juan Miguel Latasa lors du match contre le Getafe CF. Nous regrettons profondément l’image présentée par nos joueurs. La frustration à laquelle la situation sportive nous conduit tous doit se transformer en un plus grand engagement, une meilleure attitude et une performance améliorée, jamais en division et en confrontation. Par conséquent, pour défendre l’image du Club et par respect pour nos coéquipiers et, surtout, pour nos supporters, le Real Valladolid appliquera le Règlement Disciplinaire Général aux deux joueurs », peut-on y lire.
Álvaro Rubio, l’entraîneur, a tenté d’apaiser les tensions. « C’est difficile, compliqué. Ce sont des amis. Ils s’entendent très bien, mais je ne sais pas ce qui s’est passé entre eux », a-t-il avoué. Il a également reconnu l’ambiance pesante. « Cela crée de l’anxiété et un malaise qui finissent par payer au premier venu », a-t-il affirmé.
Ce triste épisode, combiné à l’expulsion de Mario Martín et au départ prématuré des supporters en tribune, résume le climat actuel à Valladolid. Le club semble désormais attendre la confirmation mathématique de sa descente en deuxième division.