Éclipsé par l’arrivée de Xabi Alonso sur le banc du Real Madrid, Brahim Diaz voit son avenir à Madrid s’obscurcir, malgré son attachement au club et sa volonté de s’y imposer. L’international marocain est face à un dilemme : rester et se battre pour sa place, ou partir pour relancer sa carrière.
Arrivé avant la Coupe du Monde des Clubs, Xabi Alonso a rapidement imposé sa marque à Madrid. Mais ses choix ont redistribué les cartes : Arda Güler et Dean Huijsen ont pris de l’importance, reléguant Brahim Diaz à un rôle secondaire. L’international marocain de 25 ans, pourtant très apprécié par Carlo Ancelotti, n’a disputé que 45 minutes contre Pachuca, 26 minutes face à Al-Hilal et au PSG, et 9 petites minutes contre Salzbourg.
Il n’a même pas foulé la pelouse face à la Juventus et Dortmund, preuve que sa place dans la hiérarchie madrilène est aujourd’hui fragilisée.
« J’ai toujours eu l’ambition de réussir ici »
Malgré cette situation, Brahim Diaz garde une détermination intacte. « Aujourd’hui, nous avons un nouvel entraîneur exceptionnel qui connaît parfaitement le club et sait ce qu’il attend de nous. J’ai toujours eu l’ambition de réussir ici, c’est mon objectif depuis le début », confiait-il fin juin. Une déclaration qui illustre son attachement au club, même si le Real Madrid, désormais tourné vers Franco Mastantuono, très attendu, pourrait ne plus lui offrir le même espace d’expression.
Rester et se battre, ou partir pour mieux rebondir ?
La prolongation de Brahim Diaz serait quasiment actée selon AS, mais son rôle reste incertain. Le probable départ de Rodrygo pourrait toutefois ouvrir une brèche dans laquelle il pourrait s’engouffrer pour se relancer. Mais Xabi Alonso semble vouloir reconstruire un Real Madrid à son image, et la concurrence sera féroce.
Pour Brahim Diaz, l’heure est au choix : accepter ce nouveau défi pour s’imposer ou envisager un départ afin de retrouver du temps de jeu. Le mercato estival pourrait bien être décisif pour l’avenir de l’ancien joueur de l’AC Milan, qui refuse de renoncer à son rêve madrilène.