Amogelang Motau est l’une des armes sûres de Desiree Ellis pour surprendre le Nigeria à Abuja. Les Sud-africaines sont en déplacement pour défier les Super Falcons en match aller du dernier tour qualificatif au tournoi de football féminin des JO de Paris 2024. Une compétition que la joueuse de l’UWC est impatiente de disputer.
Depuis le dimanche 31 mars, les Banyana Banyana s’acclimatent à Abuja afin de mieux faire face au défi climatique. La sélection sud-africaine a l’avantage d’avoir un groupe constitué en majorité de joueuses évoluant dans le championnat local. Ce qui permet d’avoir une certaine cohésion et stabilité. Après cinq jours de préparation en terre nigériane, les dames de Desiree Ellis ont le moral haut pour défier les Super Falcons vendredi à Abuja.
« Nous avons commencé à nous entraîner avec des joueuses basées à domicile. Le moral est bon dans le camp. Nous avons eu amplement l’occasion de nous adapter au mode de vie ici au Nigeria. La météo aussi s’y habitue. Nous ne pouvons pas échapper au fait que la plupart des joueuses qui jouent à l’étranger sont les principales joueuses de l’équipe », a expliqué Amogelang Motau. Les Banyana Banyana sont les championnes d’Afrique en titre. L’année dernière, elles ont atteint les huitièmes de finale de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande.
Comptant sur l’expérience des plus anciennes, Motau brûle déjà d’impatience d’être aux JO. « C’est toujours bien d’avoir des conseils de leur part. Elles font une grande différence pour l’équipe. Cette équipe s’est beaucoup développée au fil des années. Je serais heureuse de faire partie de l’équipe qui ira aux Jeux Olympiques. C’est une bonne opportunité pour les joueuses qui jouent à domicile de se vendre auprès des équipes internationales. Les compétitions comme les Jeux Olympiques sont importantes pour montrer nos capacités », conclut Motau qui joue à l’UWC à Cape Town.
