Alors que l’OM a entamé son mercato estival avec deux arrivées déjà officialisées, l’avenir d’Amine Harit s’annonce incertain. Le Marocain, en perte de vitesse, se retrouve dans une mauvaise posture. Le jeune milieu de terrain devra choisir cet été entre partir et être un acteur clé dans un autre club ou rester dans la cité phocéenne avec un statut de remplaçant et tenter d’inverser la situation.
L’été s’annonce déterminant pour l’Olympique de Marseille, entre renforts libres et nécessité de dégraisser. Angel Gomes et CJ Egan‑Riley ont déjà rejoint le club, tandis que des joueurs doivent s’en aller. Dans cette optique, la presse turque évoque l’intérêt marqué de Trabzonspor pour Amine Harit, « cible prioritaire » de son mercato, qui verrait en lui un « joueur‑clé » pour la saison à venir. Pourtant, le jeune milieu de terrain avait tout pour réussir dans une équipe marseillaise en pleine reconstruction.
Un début prometteur, puis une longue absence
Recruté définitivement en 2023 après un prêt, Harit avait livré un début de saison convaincant à l’OM au cours de cette campagne 2024-2025 (9 matchs, 2 buts, 4 passes décisives), avant de sombrer après son expulsion face au PSG en octobre 2024. De là, plus de 6 mois sans apparitions, perdu dans l’ombre du groupe. Une situation qui fait du Marocain un joueur transférable en cas d’offre « intéressante », alors qu’il est encore sous contrat jusqu’en 2027 et valorisé à environ 8 M€ selon Transfermarkt. Alors que son avenir sur la Canebière est devenu problématique, Amine Harit ne manque pas de prétendants en Europe et aura l’embarras du choix.
Trabzonspor met tout en œuvre pour l’attirer, prêt à faire de lui un titulaire indiscutable. Mais dans l’esprit du joueur, l’OM, qualifié pour la Ligue des Champions, offre encore une vitrine européenne séduisante. De plus, le système 4‑2‑3‑1 envisagé par De Zerbi pourrait relancer le numéro 10 marseillais… à condition qu’il retrouve confiance et régularité.
Wydad aussi, mais l’exercice fut éphémère
Autre fenêtre ouverte : celle du Wydad (Maroc), à l’occasion de la Coupe du monde des clubs (14 juin–13 juillet). Son président, Hicham Aït‑Menna, a affirmé avoir approché Harit : « j’ai tenté de faire signer Harit… il m’a dit qu’il voulait se reposer et qu’il n’était pas vraiment dans le mood pour disputer la compétition ». Le projet est retombé, mais l’idée d’un transfert vers le royaume chérifien a désormais été posée.
À 27 ans, Harit doit se poser la question de son avenir : rester dans un contexte compétitif à l’OM, mais relancer un parcours semé d’embûches, ou repartir de l’avant ailleurs, en Turquie ou au Maroc, avec plus de garanties de temps de jeu. Une offre autour de 8–10 M€ pourrait trancher ce dilemme, tout en sachant que la décision du joueur comptera pour beaucoup.