Mercato Foot : La folie des transferts a atteint son paroxysme cet été. Avec 3,56 milliards d’euros investis, la Premier League écrase la concurrence et dépense à elle seule davantage que la Serie A, la Bundesliga, la Liga et la Ligue 1 réunies.
L’Angleterre toujours plus loin devant en dépense lors du mercato estival 2025. Les clubs anglais confirment leur domination financière. Ils ont dépensé 3,56 milliards d’euros investis. Boostés par des droits TV astronomiques et l’attractivité de leur championnat, les clubs de l’élite anglaise ont pulvérisé les records.
Liverpool et Arsenal en tête des dépenses
Derrière ce chiffre global, les écarts entre clubs sont frappants. Selon les données compilées par Sky Sports, Liverpool est le plus gros investisseur de l’été avec 446,5 M€ dépensés pour un net spend de 218,4 M€, suivi par Arsenal qui affiche 267 M€ d’achats et un solde net de 257 M€.
À l’inverse, certains clubs ont limité la casse grâce à leurs ventes. Chelsea, malgré 296,5 M€ d’achats, affiche un net spend positif de 17,9 M€ grâce à 314,4 M€ encaissés en transferts. Même tendance pour Bournemouth, qui a vendu pour plus de 202 M€, compensant largement ses 136 M€ d’investissements. Portée par des droits TV astronomiques et une attractivité sportive sans équivalent, la Premier League domine outrageusement le marché.
Les autres grands championnats loin derrière
À titre de comparaison, les clubs italiens, pourtant très actifs, n’ont déboursé « que » 1,19 milliard d’euros. Derrière l’Italie, la Bundesliga affiche 856 millions d’euros de dépenses, suivie par la Liga avec 684 millions d’euros et la Ligue 1, en queue de peloton avec 661 millions d’euros. À elles quatre, ces ligues atteignent un total de 3,39 milliards, soit moins que les clubs anglais à eux seuls.
Un déséquilibre qui interroge
Si la Premier League attire les stars et concentre l’attention médiatique, ce déséquilibre alimente le débat sur l’équité sportive. Les autres championnats, moins armés financièrement, peinent à rivaliser sur le marché des transferts, ce qui renforce l’hégémonie anglaise en Europe.
