Encore un nul pour le MC Alger sur son terrain. Cet après-midi, l’équipe championne d’Algérie a buté sur la solide muraille dressée par Samir Zaoui et l’ASO Chlef (0-0).
L’arrivée de l’entraîneur Khaled Benyahia à la barre technique des Vert et Rouge en remplacement du français Patrice Beaumelle n’a pas eu l’effet de déclic recherché par la direction du club et les fans du Mouloudia d’Alger. Cette fois, sur le plan local, les camarades de Naidji n’ont pas trouvé de solution pour percer le mur des Chelifiens qui a craqué mais pas plié. Il faut dire que le gardien Mohamed Medjadel n’est pas étranger à cette solidité défensive de la formation entraînée par l’ancien roc des Fennecs Zaoui. Le natif de Mascara s’est à nouveau distingué en stoppant le penalty botté par le barbu du Mouloudia d’Alger Larbi Tabti (43e). Un tournant dans un match au cours duquel le MC Alger a tout entrepris sauf à pouvoir faire le plus important : marquer des buts. Un but,au moins. Pourtant, les occasions n’ont pas manqué à l’attaque mise en place par le coach tunisien. Delort, Meziani et Naidji ont eu des opportunités mais à chaque fois le dernier geste était absent privant l’équipe de buts tout faits.
Une triste fin de week-end pour le MC Alger qui avait entamé la semaine par une défaite face au Hilal du Soudan fatale à l’entraîneur Beaumelle. Son successeur a eu les mêmes explications pour justifier le résultat d’aujourd’hui. « On a insisté auprès des joueurs en leur disant de persévérer et d’être patients. Malheureusement, il manquait quelque chose d’essentiel, l’efficacité devant le but. Nous avons eu des occasions mais nous n’avons pas pu conclure. Nous devons donc chercher des solutions qui passent peut-être par un changement d’un,deux joueurs. Pour autant, malgré le résultat, je ne suis pas inquiet. « , résumera l’ancien capitaine de l’ES Tunis et des Aigles de Carthage.
Khaled Benyahia qui doit enchaîner par un déplacement à Magra(26 décembre ) pour le dernier match de la phase aller puis un tour de coupe face à l’ES Ben Aknoun(30 décembre), sait bien que sa mission n’est pas de tout repos. Pour lui, il faut un déclic avant d’aller à Nouakchott défier les soudanais du Hilal et se relancer dans la compétition africaine. Plus dur à dire à faire. Malgré les quelques certitudes de Benyahia.
