L'incontournable du football africain

Maroc : Comment Lekjaa veut se débarrasser de Regragui

[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]

L’euphorie de la Coupe du Monde 2022 semble désormais loin pour Walid Regragui. Malgré un bilan comptable impressionnant et une série de victoires qui ferait rêver nombre de sélections africaines, le sélectionneur du Maroc se retrouve aujourd’hui au cœur des critiques. Selon plusieurs sources internes, la Fédération envisagerait sérieusement de tourner la page, estimant que les performances récentes manquent d’ambition et de qualité dans le jeu.

Des résultats solides… mais un contenu jugé insuffisant

Depuis sa prise de fonction, Regragui a imposé une structure défensive solide et une rigueur tactique qui ont permis au Maroc d’enchaîner les succès. Mais pour une partie des responsables et des observateurs, le fond de jeu ne correspond plus aux attentes. Le Maroc gagne, certes, mais ne séduit plus. On reproche notamment, un jeu trop prudent, un manque de créativité offensive, et une incapacité à dominer avec panache les adversaires supposés inférieurs. Cette impression d’un Maroc trop « minimaliste » dans le contenu alimente l’idée que le cycle Regragui touche peut-être à sa fin.

Un signal fort : l’échec au CAF Awards

Autre élément symbolique : Walid Regragui n’a pas remporté le prix du meilleur entraîneur africain lors des CAF Awards. Le trophée est finalement revenu à Bubista, sélectionneur du Cap-Vert, récompensé pour le travail remarquable réalisé avec une équipe pourtant loin du standing marocain. Pourtant, le Maroc s’est qualifié sans difficulté à la prochaine Coupe du Monde. Cette défaite est perçue par certains au Maroc comme un signe supplémentaire du recul de l’influence sportive et médiatique de Regragui sur le continent.

Une relation qui s’essouffle ?

Au lendemain de l’épopée historique au Qatar, Regragui était célébré comme un héros national. Aujourd’hui, le discours est peut-être en train de changer. Les attentes envers les Lions de l’Atlas sont plus élevées que jamais, et la pression pour offrir un jeu plus ambitieux ne cesse de grandir. Même si l’entraîneur continue d’obtenir des résultats, la conviction n’y est plus chez une partie des dirigeants, qui doutent de sa capacité à faire franchir un nouveau cap à la sélection.

Avec la CAN 2025 à domicile et la Coupe du Monde 2026 en ligne de mire, les décisions à venir seront cruciales. Le Maroc veut une équipe conquérante, attractive et capable de rivaliser avec les meilleurs. Reste à savoir si Walid Regragui, malgré son historique et ses succès, est toujours perçu comme l’homme capable d’incarner cette ambition. Pour l’heure, une chose est sûre : le sélectionneur malgré un bilan qui, sur le papier, reste largement positif, a du souci à se faire.

les dernières actualités

ARTICLES SIMILAIRES

         

Accueil

         

Chrono

           

Score

            

TV

             
DMCA.com Protection Status