Le capitaine et gardien des Mamelodi Sundowns, Ronwen Williams, estime que la Coupe du monde des clubs a révélé l’étroitesse des écarts entre le football africain et l’élite mondiale. Malgré l’élimination des clubs africains, il appelle à poursuivre le travail engagé pour s’imposer sur la scène internationale.
Ronwen Williams n’a pas quitté les États-Unis avec un sentiment d’échec, malgré l’élimination prématurée des Mamelodi Sundowns à la Coupe du monde des clubs. Les champions sud-africains ont terminé troisièmes du groupe F avec quatre points, échouant de peu à se qualifier pour les huitièmes de finale. Mais pour le capitaine des Bafana Bafana, l’essentiel est ailleurs.
« Nous avons montré que les marges sont très faibles. Nous avons montré que nous étions compétitifs. Nous avons démontré que nous avions le talent et les joueurs pour concourir au plus haut niveau », a déclaré le meilleur gardien de l’année des CAF Awards. Des propos qui reflètent la progression des clubs africains dans un tournoi où ils étaient souvent relégués au rang de figurants. Al Ahly, l’Espérance de Tunis et le Wydad Casablanca ont également quitté la compétition dès la phase de groupes, mais non sans avoir livré des prestations solides face à des cadors européens comme Manchester City ou la Juventus.
Une référence pour le football africain
Williams insiste sur la nécessité de capitaliser sur les enseignements de ce tournoi pour continuer à hausser le niveau du football africain. « Nous l’avons prouvé, l’Espérance et même Al Ahly ont marqué des points dans ce tournoi où personne ne nous avait laissé notre chance, et certains d’entre nous ont même remporté des victoires », souligne-t-il.
Le capitaine des Sundowns voit dans ces performances un signe de maturité et d’espoir pour l’avenir du continent. « C’est formidable. Nous devons poursuivre sur cette lancée et continuer à développer le football africain », déclare-t-il.
Une marge d’amélioration mais un potentiel réel
Si le bilan comptable des clubs africains reste modeste, Williams préfère retenir le positif. Le gardien sud-africain estime que les clubs du continent se rapprochent progressivement des standards physiques, tactiques et techniques de l’élite mondiale. « Le football africain est dans une situation très prometteuse, et ce tournoi doit nous servir de référence pour continuer à progresser et à nous améliorer », conclut Williams.
Le Mondial des Clubs a peut-être refermé ses portes sans club africain au tour suivant, mais il a ouvert une fenêtre sur le potentiel du continent. À condition de maintenir cette dynamique, le football africain peut espérer combler, un jour, les « marges très faibles » qui le séparent encore des sommets.