Mali Foot : Le torchon brûle entre des joueurs de l’équipe nationale du Mali et les dirigeants de la Fédération Malienne de Football. Ce feuilleton regrettable de 3 épisodes qui depuis plusieurs semaines ne cesse d’alimenter les débats, faisant couler beaucoup d’encres et de salives vient d’enregistrer son quatrième épisode. Ce dernier n’est rien d’autre que la mobilisation des Aigles séniors derrière leur capitaine et coéquipier Hamari Traoré, qu’ils accompagnent en annonçant leur « retrait de la sélection nationale jusqu’à la levée de sa suspension ».
Une crise interne ! Voilà comment on peut essayer de décrire la situation actuelle au sein du nid des Aigles seniors du Mali et de son entourage. Le capitaine de cette formation et 1/4 de finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des Nations Hamari Traoré, a écopé d’une sanction temporaire (mise à l’écart) de toute activité et regroupement de la sélection jusqu’à nouvel ordre.
Sanction officialisée
Une décision prise et prononcée ce vendredi 12 juillet par la FEMAFOOT référencée en source légale N°051 à l’encontre du latéral droit de 32 ans. Après que ce dernier ait refusé d’honorer l’invitation qui lui avait été transmise pour venir répondre d’un message posté le vendredi 21 juin dernier. Message évoquant un probable boycott de la nation en raison de la « mauvaise gestion » du football malien dont se font auteurs les dirigeants, et leur manque de professionnalisme.
Soutien des coéquipiers à Hamari Traoré
Suite à la publication de la décision prise par les autorités de la FEMAFOOT, l’arrière droit de la Real Sociedad, et premier cadre du vestiaire a bénéficié du soutien de ses coéquipiers notamment Mohamed Camara et Kiki Kouyaté. Ces derniers sur leurs comptes Instagram ont fait savoir « ….Nous le collectif des joueurs de l’équipe nationale notifions que toutes les décisions précédentes ont été prises par l’ensemble des joueurs, et non par la personne de Hamari Traoré. Au vue de cette clarification, nous portons à la connaissance de la fédération que nous, les joueurs, nous mettons en retrait de la sélection nationale jusqu’à la levée de sa suspension ». Jusqu’où ira ce bras de fer entre joueurs de l’équipe nationale et dirigeants de la FEMAFOOT ? Bien malin qui pourrait le dire. Mais ce climat de tension est loin d’être le terreau d’un environnement sain et positif pour les Aigles. Ces derniers qui, dans deux mois, entament les éliminatoires de la 34è édition de la CAN dans un groupe I très relevé où ils sont en compagnie du Mozambique, de la Guinée Bissau et de l’Eswatini. Wait and see.