Au lendemain du verdict du tribunal correctionnel de Nice, la question de l’avenir de Youcef Atal chez les Aiglons est revenue. Et selon les dernières informations, les dirigeants du Gym seraient toujours ouverts à une poursuite de l’aventure du latéral droit algérien sur la Côte d’Azur.
Ce mercredi 3 janvier 2024, le tribunal correctionnel de Nice a rendu le verdict concernant l’affaire Youcef Atal. Pour avoir partagé une vidéo sur sa story Instagram dans laquelle on voyait un prophète appelé à « un jour noir sur les juifs », il est reconnu coupable de « provocation à la haine à raison de la religion ». Comme peine, il lui a été infligé 8 d’emprisonnement avec sursis, 45 000 euros d’amende, et une publication du verdict dans Nice Matin et Le Monde à ses frais. Actuellement en stage au Togo avec l’équipe nationale d’Algérie de football pour préparer la CAN 2023, Youcef Atal a pris acte de la décision, mais ne va pas s’en arrêté là. Il compte faire appel.
Mais avant la décision du tribunal, d’autres sanctions avaient pris effet au lendemain de la publication de la vidéo en octobre. C’est d’abord l’OGC Nice qui a pris une mesure disciplinaire à son encontre en le suspendant jusqu’à nouvel ordre. Réunie quelques jours plus tard, la commission de discipline de la LFP lui a aussi infligé 7 matchs de suspension qui a pris fin le 20 décembre, après le match contre le RC Lens. Et à en croire Francesco Farioli, son entraineur, il devrait réintégrer le groupe après cette rencontre, ce qui voudra dire que la sanction interne serait déjà levée. Mais va-t-il continuer avec le Gym ? C’est la grande interrogation.
Au début de l’histoire, la hiérarchie du club a évoqué une possibilité de laisser partir Youcef Atal dès cet hiver, mais se fixe comme délai la date du verdict. Elle ne veut prendre aucune décision avant de connaitre la sanction du tribunal. Maintenant que c’est fait, les dirigeants du club réfléchissent à son avenir. Son départ ne serait plus systématique. En fin de contrat en juin prochain, le club n’exclut pas une proposition de prolongation non plus.