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Liverpool: Mamardashvili n’arrive pas à faire oublier Alison

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Angleterre Foot: Depuis la blessure d’Alisson Becker le 30 septembre, Giorgi Mamardashvili peine à assumer le lourd costume de titulaire dans les buts de Liverpool. Le gardien géorgien, pourtant recruté avec de grandes espérances, enchaîne les performances fragiles qui contrastent douloureusement avec l’excellence habituelle du Brésilien.

Les chiffres sont mitigés pour Mamardashvili. En huit matchs toutes compétitions confondues, le portier a encaissé onze buts. Sur l’ensemble de la saison jusque-là, le Géorgien présente un ratio de 1,43 but encaissé par rencontre. Cette statistique est bien supérieure à celle d’Alisson (1,39 but/match). Confirmant un recul de la solidité défensive des Reds.

De la défaite contre Chelsea (2-1) aux matchs acharnés contre Brentford (3-2) et Manchester City (3-0), Mamardashvili n’a réussi à préserver ses cages inviolées qu’à deux reprises seulement. Plus criard encore : avec le Géorgien, l’équipe a traversé une série noire avec 4 défaites dont 3 consécutives, concédant au moins deux buts face à Chelsea, Manchester United et Brentford.

Au moment de la blessure d’Alisson (J6), Liverpool était 1er avec 15 points et 7 buts encaissés. Aujourd’hui (J11), avec Mamardashvili dans les buts, Liverpool est 8e avec 18 points et désormais 17 buts encaissés.

Les mauvais choix de Mamardashvili

Le point le plus inquiétant réside dans la faiblesse récurrente de Mamardashvili dans les sorties et face aux tirs de loin. Pas moins de six buts encaissés ces dernières semaines sont dus à des frappes lointaines ou à de mauvaises appréciations du Géorgien.

On peut citer le but de Caicedo (Chelsea) sur une frappe de 30 mètres légèrement déviée, le missile de González puis celui de Doku (Manchester City), ou encore le centre de Cucurella pour Estevao pour le 2-1 face à Chelsea. À chaque fois, Mamardashvili semble en retard d’un temps, que ce soit dans son placement ou dans la lecture de la trajectoire. Des domaines où excelle justement Alisson.

À cela s’ajoutent des relances au pied encore trop imprécises, mettant régulièrement son équipe en danger.

Face à ces difficultés, l’entraîneur Arne Slot affiche un soutien mesuré. « Nous savons que nous faisons venir un bon gardien », confiait-il le 3 octobre. Mais dans l’immédiat, tout Anfield retient son souffle à chaque situation adverse, conscient que le successeur désigné d’Alisson n’est pas encore prêt à endosser pleinement son rôle.


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