Ligue des Nations foot : Les locaux de la Fédération Française de Football (FFF) ont été pris d’assaut par des militants pro-palestiniens qui réclament l’annulation du match de Ligue des Nations entre l’équipe de France et Israël, programmé le 14 novembre prochain, au stade de France.
Le match France-Israël risque de causer beaucoup de polémiques durant les prochaines semaines. En effet, certains s’opposent à la tenue de cette rencontre à Saint-Denis dans la proche banlieue nord de Paris. Des voix se sont levées pour réclamer l’annulation de ce match et ce lundi 4 novembre 2024, une quarantaine de militants pro-palestiniens de l’association « Stop Génocide » sont passés à l’action. Ils se sont introduits dans le siège de la FFF situé au boulevard de Grenelle dans le 15e arrondissement de Paris.
Ces militants s’opposent à la tenue de cette rencontre dans leur pays estimant qu’Israël avait violé le droit international dans son conflit avec Hamas sur le territoire de la bande de Gaza et ne doit pas disputer des compétitions FIFA. Ils ont brandi des pancartes où sont mentionnés des slogans tels que « Free Palestine », « Stop Génocide à Gaza », « Non à France-Israël au stade de France », etc.
Une réunion de la FFF avec deux délégués du groupe mardi
La FFF a demandé le départ du groupe et de se réunir avec un porte-parole, chose refusée au départ. « Personne ne sera agressé, rien ne sera dégradé, a prévenu le porte-parole du groupe pro-Palestine. Mais nous aimerions pouvoir exposer les raisons pour lesquelles nous sommes extrêmement indignés, scandalisés, par l’annonce d’un tel match, alors que dans d’autres pays, le match contre Israël a été délocalisé ou tenu à huis clos. »
« Nous allons continuer à faire connaître nos revendications au public qui est là et qui ne les connaît pas toujours », a-t-il ajouté. Il y a eu ensuite un accord pour une rencontre entre les dirigeants de l’instance et deux délégués, ce mardi 5 novembre à 17h00 GMT.
La rencontre Belgique-Israël, toujours en Ligue des Nations, avait été délocalisée à Debrecen, en Hongrie, et s’était jouée à huis clos, après le refus de plusieurs villes belges d’accueillir le match par peur de dégénération. En France, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a affirmé sa volonté que ce match soit joué au Stade de France et qu’il compte « adapter le dispositif de sécurité parce qu’il y aura des risques ».