Le nouveau format de la Ligue des Champions est en phase de boucler sa cinquième journée. Néanmoins, plusieurs équipes à l’instar de Young Boys, Slovan Bratislava, Sturm Graz ou encore Crvena Zvezda ont presque signé leur départ avec 0 point au compteur jusqu’à présent. Une performance qui suscite des interrogations quant à leur niveau dans la plus grande compétition des clubs en Europe.
Performants dans leur championnat respectif, Young Boys (Suisse), Slovan Bratislava(Croatie), Sturm Graz (Australie) ou encore Crvena Zvezda (Belgrade), peinent à s’imposer sur la scène européenne notamment en Ligue des Champions. Ils ont du mal à opposer une grande résistance face aux grands d’Europe à l’instar du Real Madrid, Bayern Munich, Manchester City, Liverpool ou encore le FC Barcelone. Au lieu d’être des adversaires redoutables pour ces derniers, ils semblent plus être des « faire-valoir ».
À chaque confrontation avec ces équipes issues des championnats de seconde zone ou moins compétitives, les cadors d’Europe trouvent l’occasion pour d’améliorer leur différence de buts. À titre illustratif, on peut citer : Bayern Munich vs Dinamo Zagreb (9-2), Young Boys vs Atalanta (1-6), Celtic vs Slovan Bratislava (5-1) et Monaco vs Crvena Zvezda (5 – 1). Qu’est-ce qui peut alors expliquer cette faiblesse de certains clubs envers les cadors alors qu’ils sont censés les rivaliser ?
Différences budgétaires
Les budgets des clubs des grands championnats (Angleterre, Espagne, Allemagne, Italie) sont souvent plusieurs fois supérieurs à ceux des clubs issus de pays comme la Suisse ou la Slovaquie. Ainsi, malgré la volonté et la détermination des dirigeants à avoir une équipe compétitive, ils se voient limités sur le marché de transfert. Conséquences, ces clubs disposent des effectifs moins talentueux et peu équipés, contrairement aux grosses écuries dérivées des cinq grands championnats d’Europe.
Le manque d’expérience
Bien qu’ils ne soient pas tous au mieux de leur forme en championnat, des clubs comme le Real Madrid, l’Inter Milan, Barcelone, Liverpool, arrivent à s’illustrer lors de ces grandes compétitions. Une performance qui ne s’explique seulement pas par leur budget, mais l’expérience. Déjà habitués à participer à la Ligue des Champions, les joueurs de ces clubs acquièrent l’expérience nécessaire et dispose d’un avantage tactique et psychologique. Ce qui parfois fait la différence face à des clubs remplis de jeunes talentueux, engagés qui représentent des clubs issus des championnats moins relever.
Le niveau des championnats nationaux
Les clubs issus de ligues de second rang n’ont pas un rythme de jeu assez élevé, contrairement aux autres. De plus, le niveau de jeu dans ces championnats est largement inférieur à ceux des grands championnats où les équipes jouent chaque semaine, et ce, contre d’autres grosses écuries. À cet effet, le 8e de la Premier League peut s’offrir le leader du championnat suisse, Croate, australien avec une facilité déconcertante.
L’exception qui confirme la règle
Il est important de souligner que ces clubs moins classés apportent une diversité à la compétition et peuvent parfois surprendre. Ceci malgré le déficit budgétaire, le déséquilibre (qualités et quantité) des joueurs vis à vis des grandes équipes. C’est le cas de l’APOEL Nicosie en 2012 ou encore Sheriff Tiraspol en 2021 (victoire contre le Real Madrid), ont réussi à créer des exploits mémorables. Le défi pour ces équipes est de réduire cet écart avec les mastodontes européens. Une chose qui demande du temps, des investissements et une amélioration de leurs championnats local.