LDC UEFA : José Luis Mendilibar est revenu, avec amertume, sur la lourde défaite (6-1) concédée par l’Olympiakos au FC Barcelone, ce mardi 21 octobre 2025 lors de la 3ᵉ journée de la phase de groupes de la Ligue des champions. Le technicien espagnol exprime sa frustration arbitrale et ses regrets défensifs par une analyse pleine de dépit.
Pour José Louis Mendilibar, tout a commencé sur de petites erreurs. « La première mi-temps s’est terminée avec un avantage de 2-0, grâce à nos erreurs qu’ils ont bien exploitées, même dans leur propre camp », a-t-il reconnu. Malgré le score, le coach basque estime que son équipe a montré de bonnes choses. « En première mi-temps, nous avons eu des occasions de marquer et nous avons bien joué ».
L’expulsion, tournant du match
Revenus dans le match après un penalty transformé en début de seconde période, les Grecs semblaient pouvoir rivaliser. Mais le scénario a basculé, selon Mendilibar, sur une décision arbitrale jugée injuste. « Le deuxième carton jaune était, pour moi, complètement incompréhensible. Je ne pense pas qu’on mérite un carton simplement parce qu’on a le ballon ». Quelques minutes plus tard, un penalty accordé au Barça a scellé le sort de la rencontre. « À mon avis, il n’y a aucun contact de la part de notre gardien. Il a retiré ses bras. La VAR n’a rien dit, donc l’arbitre a maintenu sa décision ». L’entraîneur du club grec déplore un sentiment d’injustice récurrent dans ce type de confrontations : « Quand on arrive dans des stades comme celui-ci, personne ne nous donne rien facilement. Je pense qu’ils nous ont enlevé certains de nos droits aujourd’hui ».
Malgré la claque reçue, Mendilibar refuse de remettre en cause sa philosophie de jeu. « C’est difficile de trouver du positif après avoir encaissé six buts, mais nous avons joué à 10 contre 11 avec caractère ». Fidèle à ses principes, il assume ses choix tactiques : « J’ai dit hier que nous ferions pression et pousserions la ligne défensive vers l’avant, et c’est ce que nous avons fait. C’est ma vision du football depuis 30 ans, et ça ne changera pas ».
