Arsenal a mis fin à 18 ans d’attente en remportant sa deuxième Ligue des champions féminine. Le club a ainsi brisé la série du FC Barcelone, qui visait un troisième sacre consécutif.
À Lisbonne, les Gunners ont écrit une nouvelle page de leur histoire en s’imposant face au Barça. Ce succès met fin à la domination quasi exclusive du club catalan, qui espérait décrocher un quatrième titre en cinq ans. Il s’agit du premier sacre européen d’Arsenal depuis 2007.
Les Gunners, dirigées par Renee Slegers, ont écrit une nouvelle page de leur histoire en décrochant un deuxième trophée continental, confirmant leur statut de pionnières du football féminin en Angleterre. Avec 15 titres de champion, 14 FA Cups et sept League Cups, Arsenal détenait déjà l’un des palmarès les plus fournis du pays. Mais cette victoire européenne vient renforcer leur prestige au niveau international.
Une finale maîtrisée face à une référence européenne
Le défi était immense. Le Barça disputait sa sixième finale en sept ans, avec trois titres remportés lors des quatre dernières éditions. Pourtant, Arsenal a su imposer son jeu face à une équipe catalane qui n’avait connu que trois défaites avant cette rencontre dans l’ensemble de la saison. Leur défaite ce samedi n’est que leur quatrième défaite de la saison, toutes compétitions confondues. En s’appuyant sur une organisation solide et une grande efficacité dans les moments clés, les Londoniennes ont su faire la différence.
Portées par 5 000 supporters venus les encourager à Lisbonne, les joueuses d’Arsenal ont montré un visage conquérant. Cette victoire ne doit rien au hasard, elle est le fruit d’une montée en puissance et d’une stratégie parfaitement exécutée dans un contexte de haute pression.
Un changement de cycle en Ligue des champions féminine
Depuis 2015, seuls l’Olympique Lyonnais et le FC Barcelone s’étaient partagés le trophée. En s’imposant cette année, Arsenal vient non seulement interrompre cette hégémonie, mais relance aussi l’intérêt et la diversité au sommet du football européen féminin. Ce retour triomphal sur la scène continentale pourrait bien marquer le début d’un nouvel équilibre des forces.