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Liga : Javier Tebas évoque sa relation avec Florentino Pérez

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Espagne Foot: Ce n’est pas un secret ! entre Javier Tebas et Florentino Pérez, c’est pas une histoire d’amour. Le président de la Liga a tenu à clarifier une nouvelle fois les raisons profondes de leur opposition, qu’il juge avant tout idéologiques. C’était l’occasion du dixième anniversaire de la distribution centralisée des droits audiovisuels en Espagne.

Javier Tebas a pris la parole pour revenir, entre autres, sur ses tensions avec Florentino Pérez. Une relation souvent décrite comme glaciale, mais que le président de la Liga tient à replacer dans son contexte : ce n’est pas une querelle d’ego, mais bien une divergences de visions du football. « Je serais plus à l’aise en serrant Florentino dans mes bras dès qu’on m’invite. Je serais heureux à la maison, mes enfants ne me tourneraient pas le dos. Mais pour gérer, créer de la richesse et créer une industrie, il faut sortir de sa zone de confort et être politiquement incorrect. Mon problème avec Florentino n’est pas personnel ; c’est juste que c’est un modèle industriel complètement différent. »

Encore la Super League

En ligne de mire, la Super League que Florentino Pérez continue défendre. Un projet auquel Tebas s’oppose frontalement, convaincu qu’il mettrait en péril les ligues nationales et l’équilibre du football européen. « Il défend une Super League qui détruirait les championnats nationaux. Ils ont lancé trois formats différents en quatre ans. Que ce soit mon fils qui le fasse ou des amis au bar, cela montre qu’ils n’ont pas réfléchi. »

Pour Tebas, il ne suffit pas d’être bon ni de chercher la facilité. Face aux menaces comme le piratage ou la multiplication des compétitions internationales, il faut de la fermeté.
« Nous avons deux défis : le piratage, qui se joue dans les tribunes virtuelles, et les nouvelles compétitions, qui mettent en péril l’écosystème. Et si nous ne les affrontons pas avec fermeté et ne sortons pas de notre zone de confort, ce sera difficile. Il est plus agréable d’aller à l’Euro et de rester assis dans les tribunes que de les affronter et d’être politiquement incorrects. » a-t-il confié.


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