Le FC Porto traverse l’une de ses périodes les plus difficiles depuis près de deux décennies. Éliminé prématurément de la Coupe du Portugal par Moreirense (1-2), le club accumule les revers avec une troisième défaite consécutive, une situation inédite depuis 16 ans. Ces résultats décevants ont suscité la colère des supporters, qui ont manifesté leur mécontentement à l’arrivée de l’équipe au stade. André Villas-Boas, président fraîchement nommé et figure emblématique du club, a tenté de désamorcer les tensions en assurant que l’équipe était pleinement consciente de la gravité de la situation.
Ce climat de crise s’explique par une série d’éléments inquiétants. Outre l’élimination en Coupe, Porto a subi une lourde défaite face à son rival Benfica (4-1) et un revers en Ligue Europa contre la Lazio (2-1). Ces contre-performances surviennent alors que le club est en pleine transition, sous la direction de Vítor Bruno, ancien adjoint de Sérgio Conceição. Ce dernier peine à imposer son style, et les résultats sportifs ne suivent pas, rendant son avenir très incertain.
Une réponse attendue en Ligue Europa
Le prochain match de Ligue Europa contre Anderlecht s’annonce décisif pour le club et son entraîneur. Une nouvelle contre-performance pourrait sceller le sort de Vítor Bruno, déjà sous pression après les critiques médiatiques et la colère des supporters. Le quotidien O Jogo parle d’une véritable « opération survie » face à une équipe belge en forme. Une victoire à Bruxelles pourrait non seulement relancer les espoirs européens du club, mais également apaiser les tensions au sein du vestiaire et parmi les fans. Porto devra montrer un tout autre visage pour éviter que cette crise ne prenne des proportions encore plus inquiétantes.
