Malgré tous leurs efforts, les “Sang et Or” ne sont pas parvenus à venir à bout d’une formation ivoirienne de l’ASEC recroquevillée dans sa moitié du terrain, à même de refuser le jeu. Un score nul et vierge qui n’arrange pas les affaires des hommes de Miguel Cardoso.
Dominer n’est pas gagner : c’est l’enseignement majeur à retenir du quart de finale aller qui a opposé ce samedi soir au Stade olympique Hammadi-Agrebi de Radès l’ES Tunis à l’ASEC Mimosas. Les “Sang et Or” qui ont dominé les débats en long et en large, n’ont pas réussi à déverrouiller une défense ivoirienne bien en jambes. Les Ivoiriens, eux, ont choisi de jouer le bloc bas, histoire de créer le surnombre dans leur moitié du terrain. Et ils ont réussi à réduire considérablement les espaces de manœuvre aux attaquants espérantistes.
Les Espérantistes appelés à faire le jeu étant qu’ils évoluaient à domicile, sont entrés dans le vif du sujet dès les premières minutes de jeu. Par ailleurs, on n’a pas attendu longtemps pour assister à la première grosse occasion du match. On jouait la 15’ quand, suite à une longue passe en profondeur de Ghailane Chaâlali pour Raed Bouchniba, ce dernier a été précédé sur la dernière ligne par le portier ivoirien Folly Ayayi.
Le gardien de but de l’ASEC Mimosas a, par ailleurs, sorti un grand match. On lui a enregistré une autre bonne intervention sur la dernière ligne quelques minutes plus tard, cette fois-ci devant Houssem Tka qui voulait récupérer la balle suite à une passe flottante du capitaine Ghailane Chaâlali (30’). Neuf minutes après, Chaâlali est revenu à la charge pour servir cette fois Yan Sasse, mais encore une fois le portier de l’ASEC a été le premier sur la balle, parvenant à éloigner le danger (39’).
En deuxième mi-temps, le coach “sang et or”, Miguel Cardoso, allait jouer toutes ses cartes. Il a d’abord cherché la fraîcheur physique en incorporant Mohamed Ben Ali à la place de Raed Bouchniba. Un changement poste par poste, celui de l’arrière droit, histoire de donner plus de profondeur sur le ce couloir. Et à force d’attaquer stérilement, Cardoso n’a pas hésité à prendre de risque en optant pour le jeu direct avec la sortie de trois joueurs du milieu, Ghailane Chaâlali (milieu central), Yan Sasse et André Bukia (deux milieux offensifs), et l’incorporation de trois attaquants, Oussama Bouguerra, Kebba Sowe et Houssam Ghacha. Malgré ces changements, les attaquants “sang et or” ont continué à jouer de malchance. En témoigne la frappe puissante de Bouguerra qui s’écrasa sur la transversale (65’).
Finalement, les Espérantistes sont tenus en échec. Ils s’en sortent avec un nul vierge. Un score piège qui compliquera leur tâche à la manche retour, le samedi 6 avril à Abidjan à partir de 21h00 (Heure Tunisienne).
