Les Mamelodi Sundowns sont en déplacement pour aller défier les Young Africans samedi en quarts de finale de la Ligue des Champions de la CAF. Les Brésiliens arrivent dans un environnement où un accueil des plus hostiles les attend selon Hlompho Kekana, ancien entraîneur du club sud-africain.
C’est un secret de polichinelle que la Ligue des Champions de la CAF figure en tête de liste des priorités de Mamelodi Sundowns après la défaite en demi-finale la saison dernière contre le Wydad Casablanca. Pour faire un part décisif vers cet objectif, les Brésiliens doivent impérativement écarter les Young Africans de leur chemin. Les deux équipes se défient en quarts de finale avec un match aller électrique en Tanzanie, une terre très hostile aux champions d’Afrique du Sud.
Hlompho Kekana, qui a mené les Sundowns à leur premier et unique triomphe en Ligue des champions il y a huit ans, a exhorté l’équipe à ignorer l’accueil hostile qui les attend dans ce pays d’Afrique de l’Est. « Les problèmes en dehors du terrain jouent en fait un grand rôle dans l’influence du match et je dis cela parce que l’équipe locale en profite. Si vous jouez contre des joueurs qui sont d’humeur à cause des supporters, cela devient une tâche très délicate à surmonter mais quand vous parlez de l’expérience des Mamelodi Sundowns sur le continent, vous parlez d’une équipe qui a mûri », a déclaré Kekana sur le podcast du club.
De la maturité face aux passionnés supporters des Young Africans
« Ils comprennent que les exigences du match se situent avant tout sur le terrain. Il faut essayer d’ignorer ce qui peut se passer en dehors du terrain. Les supporters tanzaniens sont passionnés. Il y a vraiment deux équipes de ce côté-là, le Yanga et le Simba FC, et ça se sent quand on y arrive. Quand vous êtes dans cet espace en tant que joueur, vous sentez que vous n’y êtes pas à votre place, mais cela vous donne une sorte d’avantage de savoir que vous n’avez personne d’autre que vos coéquipiers, vous devez donc vous assurer que pour surmonter ces obstacles, il faut se serrer les coudes », a ajouté Kekana.