les clubs marocains ont manqué leur rendez-vous avec les quarts de finale de la Ligue des Champions CAF, mettant ainsi fin à une ère de suprématie longue de plusieurs années.
Malgré la victoire étriquée de 1-0 face à l’ASEC, le Wydad Casablanca n’a pas réussi à décrocher son billet pour le tour suivant, marquant ainsi la première fois depuis 2016 qu’aucun club marocain ne parvient à accéder aux phases éliminatoires de la compétition.
Cette désertion des représentants marocains constitue un tournant majeur dans l’histoire du football marocain. Le Wydad, seul club chérifien à s’être qualifié pour les phases de poules, a rencontré d’innombrables embûches en début de saison, aboutissant même au limogeage d’Adil Ramzi, son entraîneur.
Fin d’une hégémonie ?
La fin de cette hégémonie laisse place à une série d’interrogations légitimes quant à l’avenir du football marocain sur la scène continentale. Pendant près d’une décennie, les clubs marocains ont dominé les matchs à élimination directe, accumulant six demi-finales en sept ans, avec à la clé deux médailles d’argent et deux trophées de vainqueur.
Les années précédentes ont vu le Wydad et le Raja Casablanca se tailler une place de choix dans les stades africains. Cependant, pour cette édition, seul le Wydad a réussi à franchir les préliminaires d’accession aux phases de groupes.
Aujourd’hui, la débâcle des clubs marocains soulève des questions cruciales sur la trajectoire du football national, tandis que l’Égypte maintient sa présence constante en phase à élimination directe, positionnant au moins un de ses clubs dans le dernier carré de la compétition continentale.
Les années jalonnées de succès témoignent de l’ascension fulgurante des clubs marocains dans la Ligue des Champions CAF : le Wydad sacré vainqueur en 2017, finaliste en 2019 et 2023, et demi-finaliste en 2021 ; tandis que le cru 2020 a vu deux clubs marocains, le wydad et le Raja Casablanca, briller en demi-finale. Ces exploits passés soulignent d’autant plus l’ampleur de la déception de cette année.
Par conséquent, cette première absence des clubs marocains en quart de finale depuis huit ans marque un véritable coup d’arrêt dans leur parcours continental et appelle à une réflexion profonde sur les voies à emprunter pour retrouver la place qui leur revient sur la scène africaine du football.
