A l’issue du match nul décevant concédé contre le Stade Malien (0-0) à Rades, dans le cadre de la 1ère journée de la Ligue des champions de la CAF, Maher Kanzari a fait une sortie médiatique qui ne passe pas.
En conférence de presse, le coach Sang et Or a surpris plus qu’un avec ses déclarations pessimistes : “On va aller le plus loin possible dans cette compétition. Le football n’est pas une science exacte. Avec l’effectif actuel et les blessures, on n’est pas favoris”, a-t-il lancé.
Un discours qui ne passe pas
Les déclarations de Maher Kanzari ont suscité une vague de colère chez les supporters du club qui se demandent quel message passe le coach à ses joueurs avec de tels propos. Certes la déception est là, mais ce n’est que le premier match et on aurait plutôt aimé qu’il sort un discours plus réfléchi.
Kanzari aurait pu évoquer un accident de parcours, des lacunes à éviter, un manque de concentration devant le but, mais pas propager des doutes sur la qualité de l’effectif à sa disposition. C’est ce que racontent plusieurs supporters du club sur les réseaux sociaux. Certains appellent même à un départ de Kanzari qu’ils ne voient pas l’homme de situation.
Un effectif amoindri, mais de qualité
Avec les blessures de Youcef Belaili, Yan Sasse, Ibrahima Keita et Mohamed Amine Tougai, l’EST s’est retrouvée en difficulté, mais cela n’empêche pas que la profondeur de l’effectif, en présence de joueurs de qualité, peut permettre aux Sang et Or de rivaliser avec les cadors du continent.
Le club s’est d’ailleurs renforcé l’été dernier avec les arrivées de Younes Rached, Nidhal Laifi, Ahmed Bouaassida, Ibrahima Keita, Jack Pantoulou Diarra, Kouceila Boualia et Florian Danho. Si cela ne traduit pas la volonté de la direction de renouer avec le sacre, c’est que y a un sacré problème dans la manière de gérer l’effectif à disposition.
L’EST sera en déplacement à Luanda pour défier Petro Atletico le 28 novembre. Les joueurs essaieront de faire mentir Kanzari, que ce soit avec ou sans lui (il est sur la sellette), et prouver que le club de Beb Souika, champion à quatre reprise (1994, 2011, 2018, 2019) peut encore rêver du titre suprême.
